» I don't want to just float in fear, as a dead astronaut in space * [LIBRE]

Why So Serious ?

Blanche, simple poudre blanche, qui, à l'aide d'une paille, le plus souvent, vous ouvre les portes d'un monde merveilleux surréaliste, au-dessus de toutes lois, de tous chefs. Un monde idéaliste. Le monde parfait. Petits bouts d'herbes, enroulé dans une feuille, qui en s'enflammant, vous procure un plaisir comme il n'y en a pas d'autre. Drogues, alcools, qui vous aident à surpasser vos besoins d'oxygènes. Les gens devenaient paranoïaques, Danny n'y échappait pas, et la drogue, seule amie qu'il n'avait jamais eu, l'aidait à l'oublier un peu. Il ignorait le fait indiscutable qu'il était complètement dépendant, et se contentait d'essayer de bien vivre malgré cela. Il ne faisait que semblant.

Il avait les filles, il avait la coc', la beuh et tout ce qu'il lui fallait. Des hommes de garde, de main, de ménage. Il avait de l'argent, à n'en plus pouvoir. Il avait aussi une sorte de schizophrénie non grave qui faisait qu'il parlait souvent à Dieu. Ses mains et ses doigts ensorcelaient chaque chose, illusionniste drogué, pauvre mec, parano schizo, toutes ces appellations le qualifiaient. Peignoir à dix mille euros, ouvert et dévoilant ses atouts, tourné vers un salon parsemé de filles endormies. Gros plan sur son regard endormi et blasé, teinté de rouge. Sa main droite faisant des gestes étranges à quelques centimètres de son visage, cherchant peut-être à tirer à lui ce Dieu qui se moquait de ses petits problèmes de déprime.

Il se dirige vers une autre pièce. Vers la salle de bain. Salle de bain faisant bien dix fois la superficie d'une salle de bain normale. Face aux divers miroirs ronds, il s'observe. Ses yeux recouverts de lentilles de contacts de couleur bleus. Il sort un petit sachet de poudre de derrière le robinet, et en vide le contenu sur le plan de travail. Il se baisse, bouche une de ses narines et inspire fort. Puis, il inspire un deuxième sachet, et un troisième. La narine entouré d'un filet blanc, il s'observe, les yeux rouges, des cernes creusant son visage anciennement agréable à voir.

Il dépose un doigt sur son oeil droit, enlève sa lentille, la pose. S'appuyant sur le plan de travail en marbre noir, il s'approche encore du miroir, cachant la moitié de son visage, celle avec sa lentille et sa narine souillée. Lui. Comme il était avant. Comme il aurait aimé resté. Comme il se serait admiré. Lui ayant pu réussir sa vie. Puis, il change de face, cachant l'autre moitié, la bonne, pour laisser place à cet homme faux, déprimé, las, et complètement drogué, jusqu'au bout de ses doigts décorés de bagues. Il retire sa main, dévoilant une larme de son 'bon' côté. Il se redresse, sort de la salle de bain tout en refermant son peignoir. Il sort de son penthouse, ses hommes dormant encore.

Il fait signe aux gardes du corps de le laisser seul. Il avance, toujours tout droit, ignorant où il va, laissant la cocaïne envelopper son esprit d'un voila opaque. Il progresse dans l'hôtel. Il descend à l'aide de l'ascenseur, et pénètre dans le hall chic en peignoir. Personne ne lui reproche rien. Il paye sa note, et c'est tout ce qu'on lui demande. Il sort, dans la rue, non coiffé, fatigué et le nez blanc. Les passants s'écartent sur le passage de cet homme à demi-mort.

- Dites, vous pourriez faire sortir les filles qui sont dans ma chambre ? Il y en a sous le lit aussi.

- Il existe pas le Père Noël, bande de merdeux !

- Danny ! Comment vas-tu?

Why So Serious ?

L'homme, probablement jugé à chacun de ses pas par la foule de gens qui se hâtait dans la grande avenue. Il s'en fichait, ou ne s'en rendait pas compte, qui aurait pu le dire? Il n'était qu'un homme au milieu de cette bande de... choses gesticulant et braillant, coincé comme des c*ns dans leur routine habituel, et le pire, en aimant cela. Où était leur vie rêvée de lorsqu'ils étaient gosses? Leurs espoirs de devenir astronaute, ou chef cuisinier, alors qu'ils n'étaient que des "en trop" de l'état, juste des choses que l'on faisait travailler sans relâche pour qu'ils se croient indispensables à la société. Encore une chose fausse.

Danny, toujours en peignoir et pieds nus, avançait toujours, yeux rouges, nez blanc, air de fou échappé d'un asile, trébuchant à chaque enjambée, regardant sans voir devant lui. Les gens s'écartaient devant lui. Tel Moïse repoussant la Mer Rouge, Stiffler repoussait la foule de la rue principale. Soudain, une voix s'adressa à lui. Il n'entendit que le "Danny', ce qui le fit s'arrêter. Il resta néanmoins le regard rivé devant lui, sans regarder l'importun qui avait stoppé sa marche fantastiquement démoralisante. Il ne répondit donc pas à la question qu'il n'avait pas entendu, simplement la bouche béante, les yeux fixes.

Lorsqu'enfin, au bout d'une grosse minute, il tourna la tête vers Samuel, sa vision était complètement déformée. Les champignons qu'il avait pris dans la nuit agissaient donc toujours? Il ne reconnut même pas le visage de son ami, de par la déformation et le peu de mémoire vive qu'il avait après trois sachets de cocaïne. Il s'évanouit soudain, tombant au sol, un sourire triste aux lèvres. Il ne resta pas bien longtemps inconscient, quelques secondes tout au plus, et lorsqu'il rouvrit les yeux, il parla, pour lui-même, en tirant à lui une chose imaginaire venant du ciel:

Pourquoi tu ne me laisse pas? Si tu ne veux pas m'aider, tue-moi... Tout simplement...

Son regard vitreux, bariolé, aussi, de par le fait qu'il n'avait plus qu'une lentille bleue. Sa tête lui faisait affreusement mal, mais son coeur encore plus. Un problème cardiaque ne se soigne pas avec la drogue. Disons qu'il ne font pas bon ménage. Il plaqua sa main sur son coeur tout en se redressant. A présent assis, il observa avec une tête grimaçante mais menaçante les passants qui s'étaient arrêtés. Ils repartirent aussitôt après le "DEGAGEZ BANDE DE CONS!" que hurla le chien à l'intérieur de Danny.

Ils étaient beaux, les deux lycanthropes, deux représentants de la race mythique et terrifiante auquel peu de personnes croyaient encore aujourd’hui. Le premier était un vrai shooté. Paranoïaque. Une personne peu fréquentable, voir pas du tout. Le second était peut-être plus sain d’esprit, mais manipulateur et sans scrupules à trahir quelqu’un dans son intérêt personnel. Danny et Sam autrement dit. Ce dernier s’assit à côté de son « ami » dans un bien piteux état, sans accorder aucune attention à ses paroles.

A vrai dire, si Danny n’était pas une jolie demoiselle humaine, il n’avait aucune raison de le tuer. Il resta assis, les bras posés sur ses deux jambes pliés, silencieux, les yeux fixés sur le shooté qui lui tenait compagnie un moment. Sam avait déjà fait l’expérience lui-même, et il savait qu’il était inutile de parler car l’autre ne le comprendrait, de toutes façons, pas.

Danny avait dû prendre pas mal de trucs pour être dans un tel état. Enfin, il était souvent comme ça. Mais d’habitude, il reconnaissait au moins Sam ! Là, ce n’était pas le cas, et c’était justement comique. Les passants s’écartaient toujours autant. Un gosse, plus téméraire que les autres, s’approcha, sans accorder d’attention aux deux lycans. Sam étendit sa jambe. Le gosse avança sans la voir et trébucha contre. Quelques secondes après il était dans les bras de sa mère, les genoux et les mains en sang pour s’être écrasé par terre. Evidemment, Samuel éclata de rire.

Une fois cette période « drôle » passée, il se releva et observa Danny de haut en bas. Il était pieds nus, en peignoir. Il devait avoir froid. Sam s’en foutait royalement.

- Dit, tu veux pas qu’on aille se trouver trois quatres jolies filles ?

Why So Serious ?

Le séduisant lycan, ayant tout, tout de suite, qui, piteusement, était assis au milieu de l'avenue, aux heures de grande circulation. Il y avait un homme avec lui. Qui ça? Mais on s'en fout! Il était là, c'est tout. De toute façon, le cerveau de Danny déconnait tellement qu'il n'aurait même pas reconnu sa mère. Suis-je bête! Danny ne se souvenait même plus de la tête de sa mère! Mais ça devait être une belle sal*pe pour échanger sa pauvre personne contre une somme qu'il ne valait pas. Comment elle avait arnaqué son père, ce jour-là. Ce pauvre c*n sans pitié qui l'avait abandonné comme un lâche. Mais peu importait, à présent, car le fait était là: Danny, par terre en peignoir bordeau et pieds nus, shooté à mort, avec un homme qui, apparemment venait de s'assoir aussi.

Alors que le lycan en peignoir délirait, le gars fit tomber un gosse d'un croche pied bien placé. Bien sûr, Danny ne le vit pas, il n'entendit pas non plus les cris de l'enfant, ni les répliques de la mère affolée et offusquée de l'attitude de Sam. Stiffler, les yeux écarquillés, et qui s'était calmé durant quelques secondes se rallongea soudain, et, mettant ses mains devant lui à la façon d'une bête sur le dos, il dit, pour lui même:

« Je suis une araignée, je marche au plafond... Oui, je suis une araignée. »

[Si Jacky passe par là, elle comprendra x)] Une fois son araignée terminée, il se redressa en position assise, n'ayant même pas entendu la question de l'homme à côté de lui. Il le regarda néanmoins droit dans les yeux, la bouche ouverte, et les yeux perdus dans l'immensité du regard de Samuel. Il tapota avec ses mains ses rotules, et attrapa ses pieds pour les mettre dans la position du lotus. Il se balança ensuite, d'avant en arrière. Soudain, il sauta sur ses pieds, se rattrapa à un des passants le plus proche pour ne pas tomber, et le lâcha enfin lorsqu'il eu acquit un certaine équilibre. Il attrapa l'homme qui était resté avec lui, de façon extrêmement violente, et le tira de toutes ses forces (qui étaient décuplées par la cocaïne), pour le ramener chez lui, dans son penthouse.

Alors que Danny refaisait son précédent chemin dans le sens contraire, il ne lâchait toujours pas le col de son ami. Il pénétra dans le hall de l'hôtel, puis dans l'ascenseur, et appuya sur tous les boutons. Une fois ceci fait, il lâcha enfin le vêtement de l'autre lycan,le dépoussiéra rapidement, avec ses deux mains, les yeux toujours rouges et écarquillés, puis il se mit à côté de l'homme, posé contre le "mur" de l'ascenceur, et regardant droit devant lui.

Why So Serious ?

[UP!]

So sexy fashionist !

[J'lavais oublié ce post..... Demain promis è_é]

[... u_u Demain promis? Rhum rhum]

[Pas plus d'inspi... Danny faudrait qu'il fasse fumer quelque chose à Sam ça pourrait être drôle 8D]

Why So Serious ?

[Danny vit dans un penthouse, un appartement sur les toits, si tu préfères ^^ Mais un très, très, trèèèès grand penthouse ^^]

Danny, toujours appuyé contre le mur de l'ascenseur, les yeux plus gros que des balles de ping-pong, balançait sa tête à gauche, puis à droite, observant son reflet déformé dans le miroir que formait les portes de l'ascenseur luxueux. Il se mit à ouvrir la bouche, puis à la refermer, en faisant claquer ses dents, et en l'ouvrant de façon aléatoire, plus ou moins largement, et en faisant claquer ses dents de plus en plus fort, avant que les portes ne s'ouvre, et qu'il ne tombe à la renverse en arrière. Sur le cul, les jambes un peu écarté, il fixait en face de lui Samuel, qu'il ne reconnaissait toujours pas. Vous vous amuseriez à reconnaître des gens, quand vous n'êtes même plus en état de décider d'aller dans telle ou telle direction?

Danny se redressa, se retourna, et, passant les quelques gardes du corps qui gardaient jour et nuit l'entrée de son appartement, fit signe de laisser passer l'autre lycan. Il poussa la porte, et dévala sur les fesses les escaliers qui descendait dans son salon. Il leva la tête, et, regardant par le puit de lumière au-dessus de lui, et remuant légèrement sa lèvre supérieur, articula, KO, à l'adresse de Dieu le Père, qu'il haïssait depuis la nuit des temps, depuis son arrivée ici, depuis sa chute dans la drogue, depuis le début de sa foutue existence:

Toi, tu perds rien pour attendre, mec.

Pendant qu'il tentait de se relever, il remit ses lunettes de soleil noir, déclamant qu'il y avait trop de lumière dans cet' appart' junior, et qu'il préfèrerait vivre à Las Vegas, que, là-bas, au moins, ça devait être mieux, la vie, que, au moins, il se ferait pas chier avec les flics, à leur refiler d'la cam' gratos' pour pas qu'ils l'envoient direct en prison. Alors qu'il s'était étalé sur le divan, somnolant presque, il eut un accès d'énergie, et se mit à hurler:

STOP A LA CONNERIE! PASSONS AUX CHOSES SERIEUSES VOYONS!

Il se redressa et traversa l'appartement d'une démarche lourde, tapant des pieds et battant des bras dans tous les sens (il manqua, même, d'envoyer une énorme baffe dans la tête de Sam'). Il se laissa tomber à genoux devant une commode. Il tira tous les tiroirs, et, de derrière, sortit deux plaquettes complètes de buvards imprégnés de LSD [Thanks to Wiki, mon ami], imprimé avec le Chapelier Fou d'Alice, et, pour accompagner ces amuses-gueules (hum, hum), une pleine bouteille d'absinthe. Il se releva, et posa tout sur la table du salon. Tout en ouvrant, avec précautions, l'absinthe, il lança un regard totalement inexpressif à Samuel, l'informant:

La Fée Verte. T'en as jamais goûté de la comme ça, mec, obligé: Elle vient de Amsterdam. C'est d'la pure. La meilleeeure de touuuuute HIHIHI.

Il remplit une coupe de champagne complet d'absinthe [C'est fort, mais c'est PUTAIN DE BOOON] qu'il tendit à Samuel, avant de s'en servir une pour lui, puis, il cassa deux carreaux de la tablette de LSD, et en donna une, précotionneusement, à Wolstenholme.

- Aiiiiie ! Qu’est ce qui t’arrives l’extra-terrestre ? Hein ! Tu comprends ce que je dis au moins ?! Tu veux te battre ? C’est ça ?!