Allons voir si la Rose.... [PV > Kei-chan <3]

*{ Qu'y a-t-il dans un nom ? Ce que nous appelons rose, Par n'importe quel autre nom sentirait aussi bon.

William Shakespeare.

Extrait de Roméo & Juliette.

DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING!!!!

PAF!

Urgh, dur réveil. La tête de notre jeune requiem est semblable à la cambrousse, complètement sauvage. Elle regarde la petite boite qui l'a réveillée dans son si bon sommeil, la femme retient un hurlement de rage. 1oh3o??? MAIS LA BOUTIQUE EST SENSEE ÊTRE OUVERTE DEPUIS UNE HEURE !! Oo' Elle repousse sa couette en un mouvement brusque et renverse sa table de nuit, sa lampe tombe et se brise ainsi qu'une tonne de livres, "Ainsi parlait Zaratroustra", du Freud, des bouquins de philo en bordel... Ca ressemble à un amat d'idées toutes plus compliqués les unes que les autres. Par pitié, faites que je retrouve mes clés. Elle retourne son meuble et trouve le petit trousseau. Elle inspecte son autre table de nuit et y trouve une bouteille de Vodka, Alycia la prend avec elle et la vide d'un coup sec. Autant bien démarrer la journée. La requiem claque sa porte laissant un cadavre de bouteille derrière elle, la jeune femme se précipite dans la cage d'escalier et les dévale sans se casser la gueule. Elle marche sur le journal du consierge qui huler après elle en de grand signes des plus charmants. Alycia prend le chemin de la boutique en courrant à toute vitesse, elle prend la première à droite, cours encore sur une centaine de mètres avant de prendre le métro. Celui ci est bondé, pas la peine d'y penser. Il fallait donc aller à pied là bas O_O Merde, ça faisait deux bons kilomètres. Elle se précipita vers un taxi mais elle n'eu droit qu'a un doigt d'honneur, visiblement il n'acceptait pas de clients. Elle pris donc l'avenue de gauche, toujours en courrant. La jeune femme se précipita vers une minuscule ruelle, un raccourci de dernière minute. Une vieille femme la bouscula, elle se rétama dans des marches et failli marcher sur un chien mais quinze minutes elle arriva aux portes de sa boutique. Elle s'adossa à la porte de verre et repris son souffle comme un sportif olympique après une course à fond durant quatorze milles six cent quatre vingt kilomètres... Bon, je suis du même avis, c'est exagérer. Elle ferma les yeux et passa sa mains dans la poche, sortit son portable. 11h qu'il était, foutu réveil. Elle pris une cigarette et l'alluma. Avant le boulot, laissez moi RESPIRER.

SVP?

Je suis ton pire cauchemar...

Voilà depuis quelques jours que Kei était incapable de rester sagement dans son lit, à rien faire. Le chef ne donnait plus de missions, à cause des Hunters, qui patrouillaient en ville, et même qui rendaient visite à la Fac. C'était pourtant la seule chose qui la rendait "heureuse"; partir en mission. Pourquoi diable devaient ils chasser les Requiem ! Ils ne faisaient rien, justement ils vivaient plutôt bien avec les humains, et ne souhaitaient pour rien au monde devenir un monstre en touchant au sang humain. Faire des efforts était le principal soucis de leur communauté, même.
Se retournant sur ses longs cheveux noirs, qui avaient drôlement poussés, depuis quelques temps, elle poussa un juron de mécontentement. Non, elle n'allait vraiment pas tenir toute une nuit à rien faire, comme les humains, ou faire semblant de dormir. Jeter un coup d'œil sur une horloge lui serait d'une grande utilité, et elle le fit immédiatement, prise d'une malaise tourbillonnant. 5h du mat. Que pouvait elle donc faire, à part se promener en ville ? Pas grand chose. Une petite sortie lui ferait le plus grand bien, et personne ici ne se douterait de rien, du moins, elle l'espérait. En un bond elle fut debout, et elle agrippa une pile de vêtements propres dans l'armoire. Des vêtements plutôt humains, autre que son costume habituel de sortie "cuir+cuir+cuir". Elle avait apparemment mit la main sur un jean délavé et troué par endroits, et un haut froufroutant d'une couleur beige/marron glacé, plutôt chic. Parfait. Elle ne mit que quelques instants à enfiler le tout, et habilla ses pieds de ses bottes habituelles léopards, par dessus le pantalon. Attraper un simple blouson de cuir fut aisé, et elle enfila une paire de gants. Même si elle était vampire et qu'elle n'avait pas froid, les humains trouverait ça bizarre de voir une fille se promener avec un débardeur en plein hiver, dans les rues de Londres. Bien, c'était parfait, car maintenant, en réfléchissant, elle avait trouvé UNE raison pour sortir. Elle allait faire des recherches sur Shina, c'était une magnifique idée qui lui arracha une sourire d'adoration sur ses lèvres. Elle arrangea ses cheveux en bataille en une fine et brillante couche et se maquilla quelque peu. Oui, les humaines étaient superficielles, mais c'était plutôt marrant de se faire passer pour l'une d'entre elles. Autant à la fac qu'ailleurs.
Préparée, elle ne prit que son portable et l'enfourna dans la poche de son jean. Kei verrouilla sa porte de l'intérieur, et ouvrit la fenêtre. C'était au deuxième étage, mais n'importe quel vampire aurait pu sauter de deux fois plus haut sans aucun problème. Avec une grâce inexplicable, elle bondit dans le vide et atterrit en douceur sur les pavés de la ruelle de la Fac. Puis elle prit un air décontracté et courut naturellement jusqu'à une grande intersection.
Pendant la plupart de la matinée, elle passa son temps à chercher d'éventuels indices dans certains quartiers de Londres ou traînait une forte odeur de vampire, récente. Elle aurait été incapable d'identifier cette odeur, mais elle savait qu'elle reconnaissait ce doux parfum insaisissable. Cette trace l'amena dans une rue, plutôt fréquentée, commençante. Les mains dans les poches, elle la suivit encore, jusqu'à sentir une autre odeur. De la cigarette, des fleurs, un parfum chic. En effet, une vampire était là, mais ce n'était pas Shina, au non. Tant pis. Plutôt grande et élancée, la fille disait quelque chose à Kei, elle l'avait déjà vue, sans doute chez les Requiem; mais elle ne pouvait pas connaître tout le monde. La vampire aux cheveux châtains, et posée contre le mur d'une boutique de fleurs avait l'air essoufflée. Elle se reposait, apparemment. L'horloge de l''église la plus proche sonna 11 heure du matin, et Kei sursauta légèrement quand un homme la poussa violemment, bien qu'elle ne sentit qu'une légère bourrasque.

- Crétin, fais attention où tu marches ! Lui cria-t-elle après, espérant de ce fait d'attirer l'attention de la vampire. L'homme poursuivit droit, ne regardant pas derrière lui.

*{ Tout crépuscule est double, aurore et soir. Cette formidable chrysalide qu'on appelle
l'univers trésaille éternellement de sentir à la fois agoniser la chenille et s'éveiller le papillon.

Alycia.

Elle avait savourer de nombreuses minutes ce sentiment de vide qui la remplissait. C'était un bon moyen aussi de retrouver la forme, ou du moins retrouver son souffle. Elle pouvais rester longtemps comme ça lorsqu'elle ouvrit brusquement les yeux.

C'était une odeur qui l'avait braquée, une odeur qu'elle connaissait. Celle des vampires. Elle se releva, cigarette toujours en bouche. Mais comment...? Cette fragrance sentait le sang, le cuir et le parfum de femme. Une odeur bien distinguée en somme. Elle observa les alentours, en quête de ce vampire. Mais rien, nada, que dalle. Alycia se rassit, dépitée. Etait-ce qu'une simple apparition? Une ancienne trace..? Oui, visiblement. Ce brusque accès de mouvement l'avait réveillée et elle décida d'ouvrir ENFIN sa boutique. Elle incéra la clé dans la serrure et ouvrit parésseuseument la porte. Une brusque et violente odeur de fleurs et de terreau lui chatouilla les narines. Elle s'appretta à refermer mais la vampire apparût en son champ de vison. Une démarche élancée, un blouson de cuir, une immence cascade de cheveux décendait sur ses reins. Très classe en somme. Alicia referma la porte de verre mais elle était restée du côté de la rue, la bousculade de l'homme ne lui échappa pas et il ne broncha pas aux vociférations de la buveuse de sang. La jeune femme rattrapa le clampin, le retourna vers elle et lui mit une magnifique droite. Il s'écroula au sol et saignait à présent du nez, il la regarda avec d'immences yeux et elle lui dit tout en lui écrasant le bras gauche :

-Quand on pousse une dame, la moindre des choses c'est de dire PARDON. Ce mot fait-il parti de ton vocabulaire gros porc?

Le type glappit et décampa à la vitesse de la lumière. Alycia rumina quelques jurons avant de se redresser et d'adresser un grand sourire à la femme qui était quelques mètres plus loin. La Requiem lui adressa une léger salut de marin -majeur et index au dessus de la tête - et rentra dans sa boutique. Elle n'avait rien de particulier à lui dire à cette jeune femme, le seul point qu'elles avaient en commun était leur sang et peut être leur appartenance au même clan. Mais Alycia n'aimait pas vraiment se méler des affaires politiques de sa hérarchie. Pas du tout même, la seule chose que voulait la demoiselle c'était de la thune pour vendre ses fleurs et une paix, bien que bancale. N'est-ce pas trop demandé? Elle rentra dans sa boutique et retourna le petit panneau 'OPEN' pour signifier que le batiment était ouvert. La vampire se dirigea vers le débarra et pris les ciseaux. Pris une gerbe de roses rouges et blanches et décida d'en faire un bouquet, la saint valentin était proche et de nombreuses personnes lui demandait des bouquets. Autant se mettre au travail tout de suite. Elle allait continuer mais stoppa son geste.

La vampire aux cheveux d'ébène ne l'avait pas quitté des yeux.

Je suis ton pire cauchemar...

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Quelque peu exaspérée par le mouvement brusque du bonhomme, elle décida finalement de ne pas y faire attention, mais l'autre vampire, s'y intéressa, et de prêt. Agrippant au cou l'homme, elle lui enfonça une droite dans son visage boursouflé, et retomba sur Kei, qui attrapa le sommet de son crâne, pour l'enfoncer vers le bas.

-Quand on pousse une dame, la moindre des choses c'est de dire PARDON. Ce mot fait-il parti de ton vocabulaire gros porc?

Saignant du nez, l'homme déguerpit et Kei reteint sa respiration quelques secondes. Avoir un total contrôle de soi était primordial, bien que ses yeux avaient virés à un bleu métallique liquide. Elle observa la jeune vampire en face d'elle lui faire un signe sympathique dans sa direction. Cette dernière alla ensuite dans la boutique de fleurs et tourna la pancarte, indiquant que l'échoppe était ouverte. Ne cessant de regarder celle ci, et de plus avec insistance, elle ferma ses paupières, relançant sa respiration puis les ouvrit violemment et fonça vers la porte, l'ouvrant, en faisant sonner le carillon. Inutile, la vampire l'observait déjà. Kei en profita pour la dévisager, sans scrupules. Cette vampire était belle, naturellement, comme tous les vampires, et possédait un magnifique sourire. Elle aurait bien aimé en posséder un comme le sien. Elle fit un rapide tour de la boutique et s'approcha de fleurs sous son nez. Les yeux à demi clos, elle se releva et se permit de tourner la pancarte d'accueil sur le "CLOSE". Cette vampire était une Requiem, et apparemment, elle n'avait pas été présente à la dernière Réunion du clan. Les Hunters passaient au peigne fin la ville et recherchaient vampires errants profitant de Londres. Elles devaient rentrer au plus vite.

- Tu n'es pas au courant ? Les Hunters patrouillent, le chef à lancé le code d'alerte. AUCUN vampire des Requiem ne doit circuler en ville, annonça-t-elle, en un seul souffle, gesticulant en même temps de ses explications, sourcils fronçés.

«Pour leurrer le monde, ressemble au monde ; ressemble à l'innocente fleur, mais sois le serpent qu'elle cache.»

{ William Shakespeare }

Bien sûr, on pouvait croire que la vampire dise en toute innocence "MAIS JE SAVAIS

PAAAAAAAAAAAAAAAAS" et pleurer à chaux de larmes. Pourtant, l'annonce [ qui ressemblait d'ailleurs fort à un ordre ] de l'autre buveuse de sang lui fît autant d'effet que lorsque on se rend compte que notre ôh bienfaiteur paquet de cigarettes est... vide. Agacant, chiant & on se rend de la somme astronomique qu'on vas débourser pour s'en acheter un nouveau... Non, vraiment Darling, repasse un autre jour. Elle se leva et s'epousta la manche, écrasa sa cigarette dans le cendrier [ qui menaçait de s'écrouler à tout moment ] et dit avec flegme >

-J'en au vaguement entendue parler.

Elle appuya bien sur le 'vaguement' la vampire d'ailleurs, non pas que elle avait envie d'enerver son interlocutrice, mais les histoires de politiques, c'était pas son truc. Bien sûr que Alycia avait entendue parler de ça, plus que vaguement d'ailleurs, mais comme indiqué plus haut, la jeune femme, même si c'était un ordre était... passive. Elle rejeta une mèche de cheveux en arrière et avec paresse et peu de solicitude ré-alluma une de ses superbes clopes. Elle inspira une bouffé [oui, oui, vous êtes bien dans un magasin de fleurs @__@ ]. Mais visiblement, l'autre semblait inquiète, les hunters patrouillaient dans la ville, retournaient les poubelles, cherchaient dans les hotels... Les vampires étaient traqués sans scrupules & leur échappés devenaient de plus en plus... épineux.

-Je sais parfaitement ce que je fais, et ces problèmes, bien qu'ils me concernent de m'enchantent pas vraiment. Pas du tout d'ailleurs, fait il se cloiter dans l'academie jusqu'a la fin des temps? Et je peux d'hors et déjà vous retourner votre propre affirmation. Que faites vous ici..? J'ai entendu dire dans des. . . Endroits, que bien des hunters avaient en tête d'affiche certaines personnes en trop dans leur petit jeu.

Elle fît la moue, la politesse, il manquait bien quelques chose dans cette discution. La vampire inspira une nouvelle bouffée avant de lacher, sourire sympatique sur les lèvres :

- Alycia Black.

Je suis ton pire cauchemar...

Allons voir si la Rose.... [PV > Kei-chan <3] Keiikei

Is it necessary to cry the deaths? Or just honor them...

Kei

Kei grogna. Elle se renfrogna soudainement, essayant de ne pas tout envoyer balader et tourna le dos à la vampire. Elle devait rester calme. Bien qu'il serait difficile de ramener cette dernière à l'université, elle devait tenter. Bientôt les Hunters seraient partout, de plus les Lycans patrouillaient sans doute dans tout Londres, depuis que les Blood Studs étaient eux même traqués. Elle ne voulait pas s'énerver avec la vampire, elle en avait plus que marre que tout le monde l'ignore et la méprise. Elle fit un effort pour se tourner vers elle, le regard métallique dû à l'énervement. Écrasant sa cigarette qui était sur le point de s'effondrer en poussière, elle en ralluma une presque tout de suite. Intriguée par un tel personnage, Kei étudia avec minutie chacun de ses gestes, jusqu'à ce que la vampire la regarde à nouveau. Il y eut un petit temps de silence, et cette dernière reprit la parole.

-Je sais parfaitement ce que je fais, et ces problèmes, bien qu'ils me concernent de m'enchantent pas vraiment. Pas du tout d'ailleurs, fait il se cloiter dans l'academie jusqu'a la fin des temps? Et je peux d'hors et déjà vous retourner votre propre affirmation. Que faites vous ici..? J'ai entendu dire dans des. . . Endroits, que bien des hunters avaient en tête d'affiche certaines personnes en trop dans leur petit jeu.

Et elle ajouta sa présentation, entre deux bouffées de cigarette. Kei tourna son regard à nouveau sur le boui-boui de "Alycia Black", et réfléchis à ce qu'elle allait dire.

- Kei. Kei Suzu. Dit-elle, ses yeux redevenant ébènes tandis qu'elle se calmait. Je suis un peu brusque.

C'était sa manière de s'excuser, mais elle n'ajouterai plus rien au sujet de son comportement dans l'immédiat.

- Oui je n'aime pas l'idée d'être cloîtrée dans l'université. Je suis juste sortie pour quelques heures. Je ne sors jamais normalement. Puis j'ai senti une piste, que j'ai suivie jusqu'ici. Je sais que tu fais partie des Requiem, sinon, ton accueil aurait été un peu moins agréable. Elle effleura de ses doigts glacés une orchidée et continua tout en découvrant les formes et couleurs qui se présentaient à elle.
Chez nous, au repère, le code d'alerte est au maximum. Maintenant, si on prévient le chef que l'on est dehors, on va se faire sérieusement remonter les bretelles. Il serait judicieux d'avoir une bonne excuse.

Elle voulait faire comprendre à Alycia, qu'elle tenait au Requiem, que c'était la seule chose qui comptait dans sa vie, en dehors de sa sœur, et que c'était les seules personnes qui avaient besoin d'elle. Sauf qu'elle s'exprimait...avec ses mots.

*{ Histerik.... Hay, I'm Histeria.

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Alycia compris, visiblement la menace des Hunters devenaient de plus en plus serieuse, et même se cacher dans Londre devenait risqué... Mais commant faire alors...? Pour l'instant, rien, lui soufflait sa voix interieur. Rien à pars attendre et se cacher, mais maintenant que les Chasseurs avaient pour proix les Blood Studs & les Requiem... Les vampires devenaient des canards, et il ne manquait plus que le 'POOL' du tireur. Nous ne sommes jamais mieux servis que par soi même, et ces enfoirés avaient décidés de razer toute la capitale pour les chercher. Ca devenait... Embétant.

Alycia sortit de ses réfléctions à la voix de Kei, car c'était son nom. Elle lui adressa un grand sourire, un nouveau sourire. La Requiem aimait les nouvelles rencontres, et sa charmante interlocutrice lui semblait d'exellente compagnie. Elle s'excusa pour sa réaction un peu brusque, mais la vampire fit un mouvement désinteressé de la main. Ce n'était absolument rien, elle en avait vue, des vertes et des pas mûres. Ce n'était pas aujourd'hui que elle daignerais s'énerver, car oui, pour Alycia, s'énervée c'est chiant. Kei toucha une de ses orchidées, elle lui dit en parfaite vendeuse, bien que elle n'acheterait rien, elle en était sûre :

-Elles viennent d'Asie. Thaïlande.

Nouvelle bouffée de fumée, le goût acre du tabac lui chatouillait le fond de la gorge, c'était désagréable mais très bien comme ça. C'était une habitude, depuis 5o ans maintenant, ou plus, elle ne savait plus vraiment. Kei continua son discours, très juste d'ailleurs. Si les autres se rendaient compte que elles étaient dehors, et qui plus est ensemble... Alycia grimaça en imaginant la sanction et les remontrances du chef. OUCHT, ça irait trèèès mal pour elles. Mais la vampire aimait ce parfum d'aventure qui pimente les journées amers, ça donne une envie de s'envoler. Oui, la jeune femme était restée un peu enfant.

-Je crois que la boutique ne vas plus avoir de clients avant un certain moment. Alors oui, si c'est la meilleure des solutions, rentrons. En Enfeeeeeeeeer.

Elle avait pris un certain ton du tramaturge, car la vampire DETESTAIT l'Académie. C'est bien connu, là bas c'est un ennui profond morne et assuré qui vous attend. Alycia ressemblait maintenant à une gamine de 6 ans qui disait à sa mère avant d'aller à l'école : J'ai pas envie d'y alleeeeeeeeeeyy, tu m'aime pas, avoue. Beueuh. Vue sa tête d'ailleurs, ça se voyait. Elle se retourna, griffona sur une feuille de papier > EN VACANCES, BOUTIQUE FERME. JE REVIENS QUAND J'VEUX. La vampire était connue dans le quartier pour ses petites annotations comiques dans ses notes pour les clients. Cela ne choquerais donc pas outre mesure.

Prenant de la patafix, elle colla le papier à côté de son magnifique et splendide 'CLOSE'. Elle pris son blouson, éteignit les lumières, régla le thermosta et l'arrosage automatique et dit à Kei avec un léger accent chantant :

- On peux y aller ~♪

[ UP ? ]

Je suis ton pire cauchemar...

[Oui désoléeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee *se pends* X___x il faut que je postes pleins de topics TT___TT >> et je dois partir là tout de suite sinon je vais me faire catapulter...U_U" ]