[Apocalyptica - I Don't Care ]

Je rêvais tranquillement à une simple petite ballade dans les bois. Les oiseaux chantaient, la forêt était belle, l'odeur de l'été pénétrant dans mes narines, tout était merveilleux. Alors que je sifflotais, un peu plus loin sur le chemin se trouvait un arbre... auquel pendait un homme. Je m'étais mise à crier, crier, à m'en arracher les cordes vocales. Pourquoi cela? C'était mon père, en voilà la raison.
D'un seul coup, je me réveillai, haletante. Je me calmai, regardant autour de moi pour trouver Samuel et me réconforter de ce terrible mauvais rêve quand je remarquai que... SAMUEL ETAIT PARTI! Oui, j'avais passé une agréable et torride nuit, ce qui m'avait épuisé d'où le fait que je dormais toujours. Et peut-être que Sam était un lycan, il aurait quand même pu m'attendre! Non mais, pour qui se prenait-il celui-là?

Furieuse, je sortis d'un bond du lit, totalement nue. Je pris mon peignoir blanc ultra court - il m'arrivait au milieu des cuisses - et me dirigeai à grand pas vers l'immense escalier de la somptueuse barque du lycan. Je faisais exprès de claquer les pieds sur les marches, ma colère ne descendant sous aucun prétexte. D'après moi, il devait se trouver dans le jardin. Ce qui fit que je me mis sur le pas de la porte de dehors avant de gueuler à plein poumons

- SAMUEL WOLSTENHOLME!!! RAMENE TES FESSES ICI! CA VA PAS DE ME LAISSER EN PLAN COMME CA?! MERDE! JE ME LES GELE EN PLUS ICI!!

Euh oui, nous étions en décembre et j'étais à moitié à poil. Je le cherchai du regard dans sa propriété mais celle-ci était tellement grande que je ne pouvais pas être sure qu'il m'ait entendue. Et si il était partie à la conquête d'une demoiselle à bouffer? Si c'était le cas, il allait encore plus m'entendre ce crétin là! Rah, qu'est-ce qu'il pouvait m'énerver parfois celui-là! Mais son charisme l'excusait... Enfin, en attendant, si il ne se ramenait pas tout de suite, j'allais geler sur place.

Crotte. J’allais quand même m’en prendre une. Ca valait bien le coup d’être sympathique et bien attentionné, pour une fois ! Sauf que Roxy s’arrêta juste avant que sa main ne rencontre précipitamment ma joue – je n’aurais quasiment rien senti de toutes manières – et, au lieu de ça, elle déclara que j’étais « trop chou ». Mission accomplie Houston ! Puis, elle m’embrassa. Sur la joue. Roooh.

C’est donc en souriant que je la regardai s’asseoir sur le canapé. Elle me demanda de la réchauffer, parce qu’elle avait froid. Tiens, ça m’étonnait, ça – c’était de l’ironie, hein. Nous étions à Londres, il y avait de la neige dehors, tout était propice à rester sur le pas de la porte, en mini peignoir. Surtout pour une humaine. Personnellement, je pourrais bien me balader une journée entière à poil dehors par un temps pareil, je ne ressentirais rien : l’avantage d’être un lycanthrope et d’avoir un radiateur intégré.

Je me dirigeai donc vers le canapé – après tout, si Roxy insistait, j’voulais bien lui faire un câlin moi – posai le plateau sur la table basse juste en face, m’assit juste à côté d’elle et la prit dans mes bras avec tendresse, chose qui vous étonne peut-être de ma part, mais si, j’en étais capable, quand je voulais. Elle était maintenant appuyée contre mon torse, moi les bras lui enlaçant les hanches, et je déposai un baiser sur sa joue. Etant donné qu’elle était dos à moi, c’était un peu compliqué de l’embrasser sur la bouche.

- Ca va mieux ?

[A la limite elle lui parle d'Hayley, comme on avait vu sur meumeusène? ]