■ Histoire : Connaissez-vous beaucoup de gens nés un 29 Février d’une année non-bissextile ? Ça tombe bien, moi non plus, c’est pourquoi Arsène est bel et bien né un 29 Février, mais d’une année bissextile. Epatant, n’est-il pas ? C’était à Dijon (Léna I Wanna Kill You Like They Do In Movies [Aucune référence à Marilyn Manson, vous jure !]), en 1552. Et non, mesdames et messieurs, il est encore et toujours vivant, résistant toujours à l’envahisseur *SBAF* ! Avec plus de 450 ans à son actif. Il est le fils ainé d’une des plus anciennes familles de vampires, avec pour nom de famille « Arkham ». Pour simple frères et sœurs, il n’avait qu’un vampire femelle. Il ne la connut pas bien longtemps, car dès ses 16 ans d’existence, la petite tomba amoureuse d’un lycanthrope, cette race opposée à la sienne, et le père de Arsène, nommé Louis, tortura le lycan devant elle durant des heures, avant d’assassiner la fille. La lycantrhope parvint à s’échapper. La mère d’Arsène garda contact avec lui, puis avec les enfants qu’il eut, avec une autre lycanthrope, et ainsi de suite, jusqu’à Sam, qu’Arsène apprit à apprécier, ne serait-ce qu’un peu. Ceci est une autre histoire, reprenons. Bien sûr, Arsène ne broncha pas, pour la bonne raison qu’il n’avait rien avoir avec ça, et qu’il n’avait jamais été capable de lier des liens solides avec sa pauvre sœur. Après cet évènement, la famille Dijonnaise s’exila à Paris. Arsène avait alors 18 ans d’existence, et jamais il n’entendra reparler de sa soeur. Les guerres de religion qui ne cessaient jamais étaient favorables à la famille Arkham. Cela leur permettait de se nourrir sans que l’on pense que c’était l’acte d’êtres inhumains. Il leur suffisait de camoufler le meurtre en attentat raciste. En 1572, le massacre de la Saint-Barthélemy fut un véritable buffet pour toutes les familles de vampires présentes. La fin de la cinquième guerre de religions française fut, quant à elle, une sorte de… famine, longue agonie des vampires. Bien sûr, il y avait des millions de proies, mais il n’était plus aussi simple de les attraper, et le luxe auquel s’était habitué tous les vampires fut bannit. Après une courte réhabilitation à la routine qui existait avant la guerre de religion, la famille prospéra, bien qu’elle reste discrète, toujours à Paris, patientant qu’une occasion se présente de se faire remarquer. Justement, le maître de maison devint un des chefs des vampires. Arsène resta dans l’ombre de son père longtemps. Puis, plus d’un siècle plus tard, l’Edit de Nantes, qui autorisait le culte protestant fut révoqué. L’excitation s’empara de tous les membres de la famille et le massacre reprit. Au lieu d’être prit pour des meurtriers, les vampires furent comme des « héros », car ils tuaient ceux qui n’avaient pas le droit de fouler le territoire Français. Arsène et le reste de sa famille se fichaient pas mal des religions, et ils n’étaient ni racistes, ni tolérants. Ils étaient neutres, et tuaient pour vivre. Louis XIV, qui déclencha la famine pour tous les paysans, fut un ennemi pour tous les vampires, car leurs proies étaient plus faibles et moins agréables à vider de leur sang. Sa mort, en 1715, fut un vrai soulagement. Arsène découvrit, seulement après presque deux siècles d’existence, les bienfaits du sexe lors d’une fête organisée par la famille Arkham avec les familles vampiriques avoisinantes pour la mort du tyran. Il s’adonna alors de plus en plus régulièrement aux plaisirs du sexe, et devint un grand libertin (ce qu'il n'est plus depuis presque un siècle). Il ne fut, d’ailleurs, jamais capable d’aimer sincèrement une femme. Ou un homme, même. Peu après, c’est-à-dire quelques décennies plus tard, Arsène, agacé par le fait que sa famille et lui-même doivent se contenter de proies bien trop maigres à son goût devint l’un des leaders de la révolution Française. Lorsque la royauté fut abolie, le peuple redevint mangeable, et les vampires en profitèrent alors comme si du caviar venait de leur être servit, après un bout de steak bon marché. Arsène, ayant prit goût au combat, entra bientôt au service de Napoléon et en devint le bras droit dès le coup d’état en 1799. Bonaparte ne le quitta plus. Arsène l’aidait à préparer ses batailles, l’aidant dans la tactique, et apprit bien plus aux côtés de cet homme qu’il n’en avait jamais appris avant. En échange de son aide, Arsène demandait simplement que les prisonniers inutiles lui soient offerts. Napoléon ne demanda jamais de détails, et accepta. C’est alors que commença pour Arsène de bien belles années. Le Premier Consul était un être très intelligent, et extrêmement juste. Il n’offrait pas de médailles à ceux qui le payaient, comme beaucoup de souverain, mais à ceux qui le méritaient. Il était pour la progression de l’espère humaine. De plus, il rêvait d’un territoire uni. Il souhaitait que le monde entier soit sur un seul et même pays, avec un seul et même directeur. Avec l’option que ce soit lui, cela lui plaisait énormément. Il était, aussi, très « patriotique », et très aimé du peuple, ç ses début, il n’eut aucun mal à se faire élire premier consul à vie, en 1802. Bonaparte, étant très prudent de nature, écarta de son chemin toute personne qui pourrait lui être dangereuse, et Arsène se chargeait de la « sale besogne ». Arsène n’hésita pas à quitter sa ville pour suivre Bonaparte, en qui il croyait plus qu’en n’importe qui, pour sa longue route avec la Grande Armée. La bataille d’Austerlitz, étant une grande victoire, Napoléon fut encore plus acclamé, et le lien qui s’était formé entre Bonaparte et Arsène se renforça encore. Arsène le considérait, en fait, à ce moment-là, comme le père qu’il aurait voulut avoir. Bonaparte signa une alliance avec la Russie après une véritable boucherie. Arsène, comme toujours l’ombre de Napoléon, était favorable à cette alliance, et bientôt, la France et la Russie furent alliées. En 1912, lorsque tout allait mal pour Bonaparte, Arsène resta l’un de ses derniers fidèles. Lorsque Napoléon abandonna son armée, Arsène décida de ne plus suivre aveuglement son supérieur et choisit de prendre ses décisions lui-même. Lorsque quelques pays s’allièrent contre Napoléon, et que celui-ci perdit de sa popularité, Arsène, qui ne pensait pourtant pas avoir de cœur, resta à ses côtés pour le soutenir, et pour qu’il retrouve sa vivacité d’entant. Napoléon parvint à retrouver un peu de sa popularité, mais Waterloo l’acheva. Puis, Bonaparte fut envoyé à Sainte-Hélène. Arsène le suivit, après avoir été renié par son père lorsqu’il voulut rentrer chez lui et malgré le fait que Napoléon lui demanda de rester loin. Il resta au chevet de son presque-père, jusqu’à sa soi-disant mort, où il le fera s’échapper de l’île en tuant un des domestiques de la maisonnette. Il l’emmena aux Etats-Unis, et l’abandonna là, avec tout l’argent qu’il avait pu piquer à sa famille en partant à Sainte-Hélène, et après l’avoir mordu. Jamais il ne revit l’homme qui lui avait tant appris, mais néanmoins, il sut qu’il l’avait sauvé de l’emprisonnement à vie, pour lui offrir la vie éternelle. Il passa près de 50 ans à errer en France. Au bout de 8 ans, d’ailleurs, il épousa une femme. Peut-être pour mettre du piment dans sa vie. Mais, 7 ans plus tard, alors que cette femme lui disait qu’il n’avait pas vieillit depuis leur rencontre, il se fit passé pour mort, et la femme en question fut accusée d’être l’assassin, et mise à mort.
En 1871, il croisa l’une des plus grandes traqueuses de la famille Arkham, sa cousine, qui lui dit de rentrer chez lui, que c’était important. Il refusa, tout d’abord, blessé par le fait que son père l’avait rejeté. Mais, au tout début de l’année 1872, il revint à Londres, là où ses parents avaient déménagés, après le deuxième assaut de sa cousine, pour découvrir avec effroi que son père allait mourir. En fait, il allait surtout se faire assassiner… A cause de ses multiples proies, une autre famille de vampire souhaitait sa mort. Le seul problème, c’est que le père d’Arsène était… Un des grands chefs de vampires, et que si on le tuait, premièrement le meurtrier sera mis à mort, et deuxièmement, le problème de succession se posait. Arsène étant le seul descendant vivant et direct du chef, c’était à lui d’assurer la suite du royaume des vampires. Bien que le fils ne le veuille pas, il fut désigné comme chef en 1873, lorsque son père se prit un seau d’eau de vie à la figure, et le meurtrier fut écartelé, puis brûlé. Finalement, il s’habitua à son rôle, et est toujours à la tête des vampires à l’heure actuelle. Durant le vingtième siècle, Arsène changea de nom, à cause de Maurice Leblanc, qui créa le personnage d’Arsène Lupin (Lupin » Lupus » Loup).