• - Mon sixième fils ne sera pas comme ces cinq autres bons à rien! Lui, il sera fort, haineux envers quiconque se mettra entre nos chemins et chef d'un clan. Lui, ce sera mon seul et unique fils! Le sixième garçon a toujours été un véritable titan dans tout les domaines dans la famille Kisuke! Moi-même, j'étais le 6ème de mon père défunt. Il a tua mes cinq autres frères, ce que je compte faire avec ces imbéciles une fois qu'ils m'auront servies une dernière fois! Alors, levons un verre à la naissance de mon fils, qui sera, je vous le dis, une légende et sèmera la terreur chez ces satanés lycantrophes!


Une légende... Oui, il pouvait toujours rêver. Enfin, je peux vous dire que j'ai essayé. Oui, j'ai essayé d'être une légende. Mais une légende est un récit comportant un référent réel et imaginaire. Est-ce possible pour un homme d'être imaginaire? J'avoue que pour un vampire, certaine personnes n'hésiterait pas à crier haut et fort que nous ne sommes que des histoires pour effrayer les jeunes enfants. Ceci dit, une part de vrai si cache. Personnellement, je ne me suis jamais transformé en chauve-souris et me promener en plein été sous un soleil de plomb ne m'a jamais fait bruler. Bref, assez bavarder, je pense que vous avez à présent compris : je suis ce qu'on appelle un vampire. Un être qui se nourrit uniquement de sang, possédant des sens surdéveloppés, existants réellement ne se trouvant pas être seulement quelques contes.
Je suis né un certain 14 mai, celui de la 1713 après la naissance d'un type nommé Jésus Christ. Pour ma part, il ne m'arrive pas souvent d'aller dans une église pour lui rendre hommage, l'eau bénite étant une des seules craintes du vampire - je vous le rappelle j'en suis un.Comme mon paternel fut si fier de le proclamer, j'étais le sixième fils de celui-ci, Gyn Kisuke. Je détestais mon père. Je le haïssait jusqu'à son plus profond recoin. C'est pour ma mère qu'il tua en même temps que mes frères et eux-même que j'ai fait ce qui m'a forgé. Mon géniteur voulait que je sois une légende, comme déjà dit plus d'une fois. Donc je devais être froid avec mon entourage, hargneux, orgueilleux, courageux, vicieux, et je vous en passe ; en gros je devais lui ressembler ou sinon j'allais me retrouver à six pieds sous terre. Je ne pouvais pas dire que j'aurais été lentement recouvert de la pire des choses quand nous sommes de ma race, c'est à dire l'eau bénite puis que ce fut le cas plusieurs fois, parfois même je frôlais la faucheuse de très près.
Bref, passons, je brûle quelques étapes de ma vie. Avant tout, comme tout être, je suis né. Comme je vous l'ai déjà dit, je sais je me répète, pour ma part ce fut le 14 mai 1713, un jour où le printemps se montrait capricieux, laissant se déchaîner une pluie torrentielle sur la petit Ecosse. Comme le disent les paroles de mon très cher père que je vous ai retranscrites, j'étais son sixième fils qui deviendrait l'unique et le bon fils à son point de vue. D'où mon nom en fait, Roku, qui signifie "six" en japonais . Toute ma famille en est d'origine. Quelques années passèrent et quand j'eus un peu plus de cinq années, mon paternel assassina lentement mes frères et ma propre mère que j'aimais plus que tout sous mes yeux impuissants. Je n'étais pas méchant de nature et je savais pertinemment bien ce que causait l'eau bénite, y ayant déjà eu droit déjà à mon jeuen âge. En gros, je me retrouvais seul entre une bande de vieux suceurs de sang tous plus envenimé les un que les autres et mon père bien décidé à m'élever comme il se devait.
Pendant quinze ans, je dus m'entraîner lourdement, tuer sans scrupule et surtout obéir aux ordres donnés. Sinon, au cas où cela ne se passait pas si merveilleusement bien, je savais ce qui m'attendait : une petite séance de torture.
A 21 ans, j'étais déjà quelqu'un de redoutable, connu chez les vampires comme chez les lycans. Ce fut à cet âge que mon père jugea bon de me faire chef d'un clan. C'était tôt, et peu de vampires seraient prêts à écouter quelqu'un comme je l'étais. Or, je su me faire respecter à force d'ardeur, de patience mais surtout de "jeu de domination" comme aurait dit mon paternel. J'étais peut-être le gouverneur d'un clan des plus moindres mais mon estime ne cessait de monter dans tout les clans habitant le pays. Je laissais alors ma place à un des membres de mon horde pour aller en diriger une autre et ainsi de suite jusqu'à me retrouver comme chef du deuxième clan le plus redouté du territoire, le premier se trouvant être celui de mon père. Pour lui, je commençais à devenir la légende qu'il attendait alors que pour moi je n'étais qu'un pantin dont le cœur bouillonnait au plus profond de son être pour un jour être enfin libéré.
Pendant longtemps, bien deux siècle, je fis ce que l'on me disait de faire, prenant parfois des décisions un peu plus personnelle sans pour autant que cela alerte les autres Cependant, pendant tout ce temps, j'étais mal. Et cela ne cessait d'empirer. J'allais de plus en plus mal, à un tel point que mes hommes commençaient à me voir changer. Je devenais réellement agressif, les nerfs à bouts. Certains d'eux disaient dans mon dos que j'inspirais à une tempête, ma rage ne cessant d'affluer. Je n'étais pas fâcher contre eux, mais contre mon père et surtout moi-même. Je me dégoutais à devoir faire tout les coups les plus bas du monde, à trahir des gens, tuer des lycans pour une guerre qui durait depuis trop longtemps... d'être impuissant contre tout cela. C'était sans nul doute ce qui me dérangeait le plus : pourquoi devais-je continuer à me plier devant cet unique être? Non... Il n'était pas seul. Je n'avais pas assez de courage que pour me délivrer de ses terribles chaînes. Me donner la mort serait une preuve d'irrespect pour ceux que j'eus aimé et qui se firent tuer. Je n'avais que l'issue de l'acception qui s'ouvrait à moi. Pourtant, je ne pouvais pas continuer comme ça.
Pendant trois cents ans cela avait duré. A ce moment là, mon âme était si noire que certaine personne n'osait même plus m'adresser la parole. Moi-même, je ne savais plus qui j'étais. Devais-je vraiment être aussi terrible que cela pour qu'on me laisse un peu tranquille? C'était ça, j'avais juste besoin de tranquillité, celle que l'on m'a interdite depuis toujours. Depuis mon plus jeune âge, je dus apprendre leurs règles, les siennes, ç lui en d'autres termes, je dus m'y plier sans jamais mal agir à leur regard. Après tant d'années, il allait de soi qu'un jour ou l'autre mon esprit ne tiendrait plus le coup. Se soumettre pendant trois siècles entiers n'était pas mince à faire. Ce fut sans doute à cause de cela que je commençais à me rebeller peu à peu. Plus le temps avançait et plus je prenais mes propres initiatives, parfois trop douces à leurs gouts, parfois bien trop cruelles pour d'être de moi. D'un côté il y avait mon vrai côté et de l'autre la rage montant en moi. Je ne pouvais plus continuer comme ça, je n'aurais pas su. Presque deux années plus tard, où je n'avais pas cessé de semer chaos et désordre à l'intérieur qu'à l'extérieur de moi, j'allais voir mon père. Oui, j'avais décidé de mettre un terme à ce calvaire et j'étais tellement décidé que je n'allais rien lâcher avant d'avoir changer quelque chose quitte à devoir faire face à un mort lente et douloureuse. Mais loin de là, j'étais tellement entrainé, un souhait de mon propre géniteur que j'arrivais plus facilement qu'à mon idée à achever les jours de celui-ci, après un long combat.
Officiellement, j'étais devenu le tout grand chef de tout les clans d'Ecosse. Or, je voulais à tout jamais tout changé. Je partis pour Londres, j'avais entendu que là-bas, un clan de vampires s'étaient résigner à ne plus manger d'humains. Je m'en foutais royalement de faire parti d'un clan ou non, tout ce que je voulais c'était quitter cette médiocre vie qui n'est à présent que du passé. La plus part des vampires me connaissant me prennent pour un "Requiem" alors que "Requiem" ou pas, moi, tant qu'on me fout la paix, je suis heureux. Mes anciens hommes et ceux de mon père me traquent, ne sachant pourtnat pas où je suis, vu que je leur ai tracé plus d'une fausse piste, j'ai été prévoyant, on m'a toujours dit que je n'étais pas entièrement stupide.
Me voilà tout nouveau dans la capitale de Londres, ayant décidé il y a peine deux semaines de ne plus manger que des animaux alors que j'ai su me retenir seulement une et unique fois. Comment vais-je faire, dîtes moi?