We creat the Battery [Pv Luca]

× J'suis pas encore rangé NAAA ! × · ■ INSCRIT LE : 10/12/2009 ■ MESSAGES : 47

Circle of destruction, hammer comes crushing
Powerhouse of energy
Whipping up a fury, dominating flurry
We create the battery

Ce matin, un lapin, a tué un chasseuuur... Quoi? Vous aimez pas Chantal Goya? Bon, je reprends. Ce matin, je me levai très heureux. Pourquoi? Bah, je commençai un nouveau travail. Eh ouep! Enfin, n'importe qui n'aurait pas été heureux à cette idée... Surtout à l'idée de travailler à la morgue. Mais pour un vampire comme moi, ce n'était nullement dérangeant. De la nuit j'avais beaucoup chassé, pour être sur d'être repus pour la matinée. A midi, pendant la pause, j'étais retourné dans les bois, la faim commençant à me creuser tout doucement. Autant prévenir que guérir! Bref, ça avait été une journée assez cool. La plus part du personnel me disait "Quel courage quand même" et je leur répondais "Oh ça va, j'ai toujours eu l'habitude". Et après... Ils me regardaient tous du genre "Mais putain, quel fou" et je continuai alors, d'un ton toujours aussi naturel "Mon père était déjà dans le métier". Ouf... Pour une fois, mon père m'aidait, génial, nah?

La journée c'était donc bien déroulée. Je repartais vers les bois afin de reprendre un ptit casse-croute. J'attrapai un petit lièvre, juste un encas, au cas où. Ensuite, je repartis en sifflotant, de bonne humeur aujourd'hui. Je saluai collègue sur le chemin du retour avant de me rendre compte que du sang avait sécher sur ma main. Une fois plus personne hors de vue, je léchai le liquide rouge, surveillant les horizons. Les humains sont parfois très vigilants. Par exemple, cette Hayley qui avait remarqué du sang coulé sur mon menton... Vraiment, il fallait que je sois plus prudent. Les gens de Londres sont bizarres quand même. Enfin, je le suis aussi. Alors au fond... je pense que n'importe qui pourrait me sembler bizarre. C'est étrange de penser ça, sans doute mais bon, puisque je le suis...

Je me baladais dans les rues de Londres quand une forte odeur de loup-garou me parvint. Ils étaient plusieurs, à coup sur. Mais parmis eux, se trouvait un vampire. Pas n'importe lequel... LUCA! Luca Milazzi... Ce Requiem avec qui je m'entendais bien. Ce type là avec une horde de lycan assoiffés de sang? Rhum, très très très mauvais idée. Surtout que Luca n'était pas vampire depuis terriblement longtemps.
Je me mis donc en quête de mon ami et de ses assaillants. Il s'était fait encerclé par cinq lycans baraqués et imposants. Avant que je ne puisse intervenir, ils avaient déjà assommer le pauvre vampire. Sans réfléchir, je sautai sur le dos d'un d'eux, le lui lacérant par la même occasion. Deux de ses potes se jetèrent sur moi, mais même à plusieurs ils ne faisaient pas le poids. Non, j'avais 302 ans et avaient le chef du 2ème clan le plus fort d'Ecosse, alors autant vous dire que la baston je connaissais. Je leur fis bien comprendre que je n'allais pas être tendre mais ils insistèrent. Je balançai les deux plus forts sur le côté avant de m'en prendre au plus faible : toujours impressionner l'ennemi. Après m'être assuré qu'il n'allait plus m'attaquer, je me relevai en grognant et dit à leur adresse.

- Maintenant vous dégagez ou je me charge réellement de vous.

Ils grognèrent à leur tour avant de prendre la poudre d'escampette. J'étais trop fort pour eux, aha! J'étais vraiment fier de moi. J'avais été utile à quelqu'un. En parlant de ce quelqu'un, il jonchait toujours le sol d'une façon piteuse. Ils l'avaient tout de même bien amochés... Je pris initiative de le ramener chez lui, il serait mieux là-bas qu'ici sur le sol froid.

Une fois devant la porte de son appartement, Luca dans les bras, je chipotai dans ses poches pour retrouver la clef. Je trouvai un trousseau... Je dus donc toutes les essayer jusqu'à ce que la porte daigne à bien vouloir s'ouvrir. Une fois à l'intérieur, toujours chargé de Luca, je dis "Tiens, joli ptit nid Luca!" avant de chercher où je pouvais le déposer. C'était une grande pièce mais tout ce que je voyais ne m'intéressait pas jusqu'à ce que mon regard ce pose sur un canapé contre le mur. Je déposai délicatement Luca, avant de me redresser et de regarder autour de moi, les mains sur les hanches. Je me dirigeai vers la cuisine, cherchant un essuie ou un truc dans le genre. A ma plus grande joie, je ne dus pas chercher longtemps pour trouver l'objet de ma quête. Je le mouillai avant de le tordre et de me rediriger vers le vampire encore dans les vapes. Je déposai l'essuie sur son front avant de prendre une chaise et de m'assoir à ses côtés, me disant qu'il n'allait pas tarder à se réveiller, du mois j'espérais.

So sexy fashionist !

Invisible to all,
The mind becomes a wall
All of history deleted with one stroke.

Je le sentais déjà, j’en étais sur. J’allais passer une journée pourrie. J’avais passé une bonne partie de la nuit sur le toit de mon immeuble, assis les pieds dans le vide, les yeux braqués sur Londres que je pouvais observer du dessus, d’un œil différent que dans les rues piétonnes. Les étoiles étaient masquées par les lumières de la ville. C’était dommage. Elles sont si agréables, ces petites choses lumineuses, dans l’immensité noire.
Puis tout s’arrêta au moment où le soleil daigna pointer le bout de son nez. Je suis redescendu de chez moi, déjà tout habillé, lavé, et tout et tout, puis je suis parti au travail. Mon patron était un c**, un vrai de vrai, mais heureusement j’aimais bien la fille avec qui je bossais. Une petite brune sympathique comme tout, qui me rappelait quelque peu ma sœur tant adorée dans son caractère. Elle, elle s’occupait de toute la paperasse, appels téléphoniques, et tout et tout, ce qui m’allait plutôt bien je dois dire. [Andreas Johnson – Glorious]

La journée s’est écoulée calmement. J’avais une vieille Mercedes à retaper entièrement, et j’ai du démonter son moteur entièrement pour ensuite en remonter un tout neuf. La carrosserie commençait à rouiller, aussi, le propriétaire de la voiture nous l’avait donnée à repeindre. C’est donc ce que je venais de finir quand mon patron avait débarqué, m’informant que, en fait, le proprio’ avait décidé de ne plus la repeindre. Ah. Ben trop tard. Il était marrant celui-là.

La journée s’est finie, je suis rentré chez moi, j’ai prit une douche ainsi que des vêtements propres – est-il utile de vous préciser qu’en travaillant dans un garage, on avait pas mal de chances de se salir ? - puis, j’ai appelé ma mère. Ca faisait plus de trois semaines que je ne lui avais pas donné de nouvelles. Quand elle répondit, à l’autre bout du fil, elle me reprocha gentiment de ne pas l’appeler assez souvent, et me demanda quand est-ce que je pensais revenir un moment à Milan, histoire de les voir, tous. Bonne question, très bonne question même, à laquelle je ne pu pas trouver d’autre réponse que « j’en sais rien. J’essayerai de venir pour Noël. » Non, vraiment, ça faisait plus d’un an que je n’avais pas vu mes parents, ma sœur ainée et mon frère, autant dire qu’ils commençaient à pas mal me manquer.

Bref. Je suis sorti après avoir attrapé mon blouson en cuir et fermé ma porte, puis je suis sorti, pour aller je ne sais pas trop où. J’aimais beaucoup Londres, mis à part les vampires, lycanthropes, et toutes les histoires du genre ; c’était une ville superbe à laquelle je m’étais, au fil du temps, attaché. Aujourd’hui, il ne pleuvait pas. Ca changeait tiens. Le beau temps était un des trucs que je regrettais énormément par rapport à mon Italie natale. Les mains dans les poches, tranquillement dans mes pensées, l’odeur d’un lycanthrope qui venait de plus en plus vite vers moi me fit me retourner d’un coup. Un deuxième, puis un troisième surgirent. Rien à dire, en plus, j’étais désarmé. Je me suis donc barré, très rapidement, ne cherchant pas à attendre à combien ils décideraient de se ramener. La course poursuite à d’abord duré dix minutes, ils étaient maintenant six. L’un d’eux m’avait barré la route, j’avais réussi à l’envoyer voler dans un mur. J’arriva ensuite dans une impasse. J’ai juré dans mon fort intérieur, puis j’ai, grâce à une poubelle fermée placée là par bonheur, je suis passé par-dessus le mur sans avoir aucun effort à fournir. J’ai continué à me sauver, quand deux des lycanthropes me barrèrent la route. Je tenta alors de faire demi-tour, quatre autres étaient maintenant derrière moi. En gros ? J’étais encerclé. Nous nous bâtîmes au corps à corps quelques temps, puis plus rien. Le noir.

Je me suis réveillé dans un endroit familier : chez moi. Je sentais de légers picotements sur mon bras droit qui s’était fait griffer par un de ces maudits loups, mais ce n’était rien par rapport à ce qui aurait pu m’arriver. L’esprit en plein dans le brouillard, j’ai enlevé avec la main gauche le torchon humide posé sur mon front, et je me suis assis. Comment étais-je arrivé-là ?

La réponse ne tarda pas à arriver, heureusement. Je souris à celui que je pouvais qualifier comme mon ami, Roku Kisuke. Il était bien un des seuls Requiem avec qui je m’entendais aussi bien. Il sentait le lycanthrope, ce qui indiquait qu’il en avait rencontré, ou plutôt combattu. Le temps de reprendre mes esprits, je l’ai salué, puis, j’ai ajouté :

- Merci.

C’était la moindre des choses, vous ne pensez pas ? Ok, ma journée avait été pourrie. Mais finalement, dans ma poisse, j’avais eu un peu de chance, je pense. Et cette chance avait, pour ce soir, un nom et un prénom.

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- Deuuuh rien! C'est normal non? Tu vois un jeune vampire se faire déglinguer par 6 brutes sanguinaires sans cœur ni âme, tu vas l'aider non? Surtout quand t'as, héhé, 302 ans! Eh puis, t'es un chouette gars, franchement. Ouais tu vois, je suis arrivé n'importe comment, seul au monde chez les Requiem et puis on s'est parlé et puis on est devenu potes. C'est génial non? Enfin moi je trouve ça vraiment super over génial. Je me demande ce que je ferai si je t'avais rencontré... Bah euh... Je serais sans doute tout seul encore plus paumé que je le suis. Quoique j'ai déjà rencontré quelques personnes! Ouais, une humaine que j'avais failli bouffer - j'ai duuuuuuur à ce niveau là, c'est super frustrant - et puis je l'ai sauvée d'un drogué et puis de la pluie et puis je l'ai reconduite chez elle. Sinon... Bah quelques lycans. J'aime pas trop le chef des lycans. Il a l'air... brutal. Enfin... Ouais. C'est une brute? Je pense que tu le connais un peu mieux? Je sais plus, ça fait longtemps que t'es à Londres? Avant t'étais en Italie ,c'est ça? Ah c'est un beau pays l'Italie! Moi avant j'ha...

Euh... désolé, je vais laisser te reposer... Bon repos!

- Enfin... T'as besoin de rien? Tu veux pas que j'aille chasser pour toi? Parce que si tu veux je pars mais aussi, si tu le veux toujours, je reste. C'est comme tu le sens.