| | | Grand Bal de Noël [Tout le monde] |    |
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|  Sujet: Grand Bal de Noël [Tout le monde] ![Grand Bal de Noël [Tout le monde] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Jeu 8 Avr - 17:57 | |
| •  LE BAL DE NOËL • Merci d'aller voir avant de poster les quelques conseils postés ici.
Le self avait été dégagé pour laisser place à la décoration de noël, et toute une équipe s'était attelée à décorer au mieux la salle de fête. Les élèves, et toutes les personnes qui se rendraient à cette fête avaient pour obligation d'être habillés convenablement. Tout l'établissement était chamboulé rien qu'à la perspective de ce bal. Chacun s'imaginait bien qu'il n'y aurait ni groupes de Hard-rock, ni rappeurs, mais peu importait, l'important, c'était qu'on ferait la fête toute la nuit, avec ou sans partenaire, mais qu'on la ferait, et bien. L'idée plaisait à tous, et, de toute façon, les haineux n'avaient qu'à rester dans leurs chambres pendant que les autres feraient un bordel monstre. Les demoiselles avaient, pour la plupart, optées pour les robes sexy, et les messieurs, pour des costumes-cravates. La soirée allait commencer d'une minute à l'autre, et l'équipe avait déjà remballé les outils qui parsemaient le sol quelques minutes plus tôt.
Ariane était seule. Jack, qui n'était plus venue la voir depuis leur dernières rencontres n'avaient toujours pas répondu au téléphone, et elle le haïssait, plus encore que la dernière fois. Il avait juré, bordel! Mais Jack, c'était... Un pirate. Pas de parole, apparement, simplement des mots qui s'envolent ensuite, mais elle, elle aimait ses mots un peu trop, et elle ne pouvait éviter de se faire pitoyablement manipuler par la voix douce et apaisante de Jack, par la tendresse de ses caresse, par la profondeur de ses yeux, par la vivacité du lycan. Depuis qu'elle connaissait son secret, elle n'avait cessé de se demander si ça n'était pas plutôt un rêve, ce qui expliquerait qu'il ne la rappela pas... Mais non, elle n'arrivait pas à y croire, c'était bien trop réel pour cela.
Sa robe simple noire et blanche lui allait assez bien, mais son visage triste contrastait avec la joie qui régnait déjà. L'atmosphère était légère, et les sourires éclairaient la majorité des visages. Les seuls faces restant dépourvues de sourires étaient les demoiselles et les messieurs seuls. Ariane n'avait pas l'intention de passer la soirée avec quelqu'un. Elle n'était venue que pour ne pas déprimer seule dans sa chambre, et parce qu'on lui avait dit qu'il y avait de l'alcool. Alors qu'elle observait la pièce pleine, elle dû retenir ses larmes, luttant contre le manque que lui créait l'absence de Jack. Ce salopard était, décidément, un salopard. Elle finit par sortir par l'une des baie vitrée sur les côtés. Le vent qui venait sur son visage la rafraichie quelque peu, et elle clos les paupière pour pouvoir écouter les rires, à l'intérieur, et la musique qui défilait dans son dos.
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|  | | Courtney Damon
There is no light in Darkness ┼
■ INSCRIT LE : 05/03/2010 ■ MESSAGES : 138  ![Grand Bal de Noël [Tout le monde] Vide](https://2img.net/i/fa/vide.gif) | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [Tout le monde] Jeu 8 Avr - 19:36 | |
| Depuis qu’elle était devenue immortelle, Courtney voyait les jours défiler à une allure hallucinante. Chaque journée lui paraissait aussi longue qu’une seconde dans son immense vie. En effet, c’est long l’éternité… L’automne était passé comme un coup de vent, emportant avec lui les belles teintes mordorées des feuilles sèches. L’hiver froid et humide était alors arrivé, dépouillant les arbres de leurs couleurs brunes. La palette de peinture de l’automne avait cédé la place au blanc glacé et au gris métallique de l’hiver. Courtney détestait cette saison. Elle la trouvait trop triste et trop fade à son goût. Par conséquent, elle était souvent d’humeur exécrable durant ces mois de froid intense, et son âme de vampire n’arrangeait rien. Pourtant, une humeur de fête régnait à Londres depuis quelques semaines. On achetait la dinde, on préparait le sapin, et les décorations envahissaient les rues et les vitrines. Conclusion : Noël était là. Courtney n’avait jamais vraiment « fêté » Noël. Enfin, elle n’avait jamais eu de Noël en famille. Quelques jours plus tôt, alors qu’elle flânait dans les rues, elle avait aperçu une famille d’humains rassemblée autour du salon. Ils avaient l’air heureux et joyeux. La jeune fille avait ressenti comme un pincement au cœur, et s’était éloignée à grands pas, la mine basse.
Cependant, cette fête de Noël ne cessait de la poursuivre. Une affiche placardée dans le hall de l’académie, prévenait les étudiants qu’un grand bal était organisé pour la fête. Courtney avait affiché une moue maussade et avait décidé de ne pas y mettre les pieds. Qu’y ferait-elle ? Regarder les autres s’ébattre pendant qu’elle serait seule dans son coin ? Non merci ! C’est pourquoi ce soir-là, alors que des bruits de foule et de musique montaient du réfectoire, la Requiem était assise sur son lit, le regard perdu dans les flocons de neige. Elle prit un livre, mais ne parvenait pas à se concentrer sur sa lecture. En gros, elle tournait en rond. Enfin, elle poussa un soupir et enfila sa tenue de soirée. Des escarpins noirs, une robe en soie noire et ses fidèles mitaines. Elle se maquilla comme elle aimait, lâcha ses cheveux blonds pâles sur ses épaules et descendit au réfectoire. Les étudiants commençaient à arriver par petits groupes. Elle attendit dans un coin. Qui sait ? Peut-être croiserait-elle une connaissance ? |
| | | | Samuel Wolstenholme
Do You Wanna Play With Me?
■ INSCRIT LE : 07/12/2009 ■ MESSAGES : 129 | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [Tout le monde] Ven 9 Avr - 8:39 | |
| Suite à la brève conversation téléphonique que je venais d’avoir avec Roxanne, c’est presque à contre cœur que je me relevai et appuyai contre le mur la guitare électrique avec laquelle je jouais un morceau de Metallica, groupe que j’affectionnais particulièrement. Je sortis de la salle où étaient rangés mes instruments : trois guitares électriques, deux sèches, une batterie, un piano, deux violons, trois basses, plus les amplis. Rien que ça. Bon, j’avais 209 ans exactement, j’étais un grand adepte de musique alors forcément. Mais, dans le lot, ce que je préférais était sans aucunes hésitations ma batterie, vraiment très classe, transparente en plus. Autant vous dire qu’on n’en trouve pas à tous les coins de rues, des comme ça.
Bref, je sortis, après avoir attrapé ma veste en cuir. En dessous, j’étais vêtu d’un jean, converses noires, et une veste rouge, avec la fermeture éclair blanche. J’avais la classe quoi. Je sortis la clé de ma voiture (une Audi), suis monté dedans, direction l’Académie. J’ai soupiré avant de démarrer. Vraiment, Roxanne, elle avait de la chance d’être aussi jolie ! J’ai allumé la radio. Ils passaient une vieille chanson, de Nirvana. Oh Yeah. It’s only rock’n’roll baby ! Puis, je me suis retrouvé dans des embouteillages. Evidemment, à cette heure là, les gens sortaient du travail. Rooooh… Je détestais attendre, je n’étais pas quelqu’un de patient, sauf lorsque j’étais en mission Lycanthropesque. Et pourquoi je devais attendre, là ? Pour aller dans un bâtiment rempli de vampires et qui, en plus, empestait leur odeur ! Beeeeark !
Le feu où j’attendais passa au vert. Les voitures avancèrent, moi aussi donc, et puis, agacé à cause de la trop forte circulation des alentours, je me suis garé. J’avais déjà fait les trois quarts du chemin, je marcherai donc un peu. Allez, j’en avais pour quoi… Dix minutes. Cinq minutes en me dépêchant un peu ; ce que je ne fis pas. Les mains dans les poches, j’arrivai alors devant l’Académie. J’ai fermé les yeux deux secondes. Pouaaah, ça puait de plus en plus ici, au fil du temps !
Il était hors de question que je reste plus d’une heure, aussi belle Roxanne pouvait-elle être. Et d’ailleurs, je ne comptais même pas entrer. Puis, de la musique attira mon attention. Quoi ? Musique ? Un bal ? Ah non. Tant pis, je rentrerais chez moi, j’appellerai la jolie Hunter, et elle pourrait passer la nuit avec son beau jeune homme dans un hôtel, comme elle disait, tant pis. Je n’eus cependant même pas le temps de faire un pas.
[Roxy débarque & le retiens? n_n] |
| | | | Hayley Jefferson
× J'suis pas encore rangé NAAA ! ×
■ INSCRIT LE : 04/11/2009 ■ MESSAGES : 17 ![Grand Bal de Noël [Tout le monde] 236330Hayley](https://2img.net/r/hpimg8/pics/236330Hayley.gif) | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [Tout le monde] Ven 9 Avr - 9:13 | |
| [Pour sa tenue, c'est comme l'avatar, le noeud papillon en moins.] Je jetai de toutes mes forces mon portable contre mon lit. J’en avais marre, marre, marre ! Journée de merde ! Bon. Revenons en arrière. Ce matin, jusqu’à, quoi, 15 heures, j’avais eu une compétition d’escrime. J’étais épéiste – je faisais de l’épée quoi – depuis que j’avais six, sept ans. Autant dire que, depuis le temps, sans vouloir me vanter, j’avais appris à me débrouiller. Le premier adversaire contre qui j’ai tiré avait à peu près mon niveau. Aussi, lors d’une sublime attaque de sa part, puis parade, riposte de ma part, il à voulu parer à son tour, et les coquilles de nos deux épées se sont coincées. Nous avons chacun tiré de notre côté pour nous libérer, mon poignet gauche – j’étais gauchère – à comme qui dirait craqué. Résultat ? Antorse. Pas d’escrime pendant deux mois, et au final, mon prof’ m’avait engueulé en disant que c’était de ma faute. Mais bien sûr… J’étais retournée à l’Académie après avoir pris une bonne douche au club, bien énervée.
Puis, j’avais appelé ma mère. Depuis six mois, elle sortait avec un type dont elle était raide dingue. Personnellement, je ne pouvais pas le supporter, il était égoïste comme pas deux, un vrai salopard. Elle, elle était hôtesse de l’air et presque jamais chez moi. Nous habitions à Londres, mais étant donné ses absences trop souvent répétées, moi j’étais à l’Académie. Elle devait, normalement, être rentrée chez moi. Je suis donc passée à ma maison, mais c’est son homme qui m’a ouvert. En gros ? Ce cxxxard m’a envoyé balader en disant que ma mère n’était pas là, donc salut Hayley, tu peux repartir. J’ai appelé ensuite ma mère, pour savoir où elle était. Celle-ci m’a répondu qu’elle devait assurer le vol Londres – Sydney de dernière minute, et donc, qu’elle ne serait pas là à Noël.
C’est donc le moral dans les chaussettes que je suis retournée à l’Académie, devant contre moi observer les gens en famille. Réunis. Heureux. Moi, je n’avais jamais eu que ma mère, celle-ci n’étant jamais là. Mon père je ne l’avais jamais connu. J’avais comme un gros manque. Je soupirai. J’avais 17 ans, et ce n’était pas maintenant que ma mère accepterait de me parler de mon géniteur. Enfin bon… Comme on dit, l’espoir fait vivre. Mais vivre c’est attendre. Attendre c’est mourir.
De retour dans ma chambre, j’ai donc propulsé mon portable contre mon lit, puis j’ai pris à nouveau une douche brulante. Je me suis quand même décidée à enfiler la robe que j’avais prévu de porter ce soir, bien que l’envie d’aller danser ne soit pas d’actualité. J’ai passé dessous un boxer ainsi que des collants noirs – j’allais me les geler moi sinon – puis des talons eux aussi noirs. J’ai laissé mes cheveux détachés, puis j’ai mis rapidement du gloss, un trait de crayon et un peu de mascara. Je détestais par-dessus tout les filles qui se mettaient trois tonnes de maquillage. Je suis descendue, et je suis allée vers un groupe de garçons, tous mes potes. Ils étaient adorables. En règle générale, je m’entendais mieux avec les personnes de sexe masculin que les filles. Un peu bizarre ; non ? Me forçant à sourire pour avoir l’air de bonne humeur et naturelle, l’un d’eux m’a ensuite invitée à danser. La musique étant lente, c’était forcément pour un slow. J’ai accepté, et puis suite à deux trois danses de ce genre, j’en ai eu marre. Je n’avais vraiment pas la tête à ça.
Je suis repassé dans la chambre que je partagerais avec Ariane, j’ai troqué mes talons contre mes Doc Martens, noirs, brillants. J’étais bien mieux dedans, et en plus, ils allaient presque mieux avec ma tenue. J’ai pris une veste en cuir et je suis sortie prendre l’air. Il n’y avait presque pas de neige, mais l’herbe était humide, je n’ai donc pas pu m’allonger dedans. Dommage. Je suis grimpée sur un mur qui devait faire quoi, deux mètres, grâce à un banc posé juste en dessous, et je me suis assise, les jambes pendantes dans le vide. J’ai fermé les yeux, inspirant profondément, et j’ai attendu que le temps passe…
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| | | | Kazumi Minamoto
× J'suis pas encore rangé NAAA ! ×
■ INSCRIT LE : 20/03/2010 ■ MESSAGES : 50 ![Grand Bal de Noël [Tout le monde] Kazuicon1](https://2img.net/r/ihimizer/img52/7123/kazuicon1.png) | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [Tout le monde] Ven 9 Avr - 19:15 | |
| [Miku Hatsune - World is Mine] Dans la vie, il y a beaucoup des nuances, notamment entre certains mots. Il y en a des évidentes, comme celle entre « entendre et écouter ». Là, il ne faut pas avoir beaucoup d'esprit pour comprendre qu'entendre signifie - comme son nom l'indique si bien - entendre, sans pour autant saisir le sens des paroles qu'on vous adresse. Pour écouter, en revanche, il faut respecter ces deux critères. Et puis il y en a des à peine perceptibles, si bien que seule une élite de personnes à l'esprit ouvert et à l'intelligence surdéveloppée pourrait distinguer la différence entre un mot et un autre. Un exemple ? « Forcer » ou « Tyranniser », voire « Ne pas prendre en compte les désirs de quelqu'un pour n'écouter que les siens », et « Faire preuve de gentillesse et de patience en proposant aimablement à une personne de faire quelque chose en sa compagnie ». Je faisais partie de cette poignée de descendants d'Einstein. Ou alors, c'était mon copain qui était complètement débile. Je n'aurais vraiment su dire. Les deux, j'imagine.
Je l'admets, j'étais très heureuse en apprenant qu'il allait devenir un étudiant de Sweenton Edge pour au moins toute une année. Le savoir à mes côtés tous les jours pour une longue durée, c'était bien plus que ce que j'aurais pu espérer. Mais ça, c'était avant de se souvenir de ce côté geignard, collant, et surtout terriblement insistant. Il n'était arrivé qu'une semaine auparavant, et, très peu de temps après, s'était mis en tête de me convaincre de l'accompagner à cette espèce de bal complètement crétin. Il avait d'abord glissé la proposition dans une conversation, l'air de rien, l'air guilleret. J'avais refusé en prenant un air boudeur, il était resté bloqué dessus pendant dix minutes, mais bon, c'était supportable, même si je n'étais pas du genre patient. Et puis... RAH !! Tous les jours, ce fourbe ! Au moins quinze fois toutes les vingt-quatre heures, il me l'avait demandé ! En plus, il prenait son air mignon pour m'attendrir ! Et l'inconvénient, c'était qu'il était télépathe. Donc il comprenait très bien que j'allais craquer d'une seconde à l'autre devant ses grands yeux tout jolis tout mignons tout craquants tout... (Rien que d'y penser, c'est mauvais pour mes nerfs.) Résultat, j'étais partie en courant à chaque fois que j'étais sur le point d'accepter. Question d'honneur, peut-être. NON, pas têtue et bornée ! J'étais... euh... déterminée à ne pas céder, voilà tout.
Mais si j'étais tellement décidée à ne pas aller à cette fête stupide avec ses invités à froufrous totalement hypocrites, pourquoi me tenais-je au milieu de toute cette foule de personnes sur leur 31 ? Je me le demandais moi-même.
Ichiro Kitsuka était un être sournois.
Mais bon, que pouvais-je faire face à ce regard suppliant et cro mignon ? Personne n'aurait pu y résister, et moi encore moins. Je poussai un énorme soupir et frappai mon front de ma paume. J'étais une abrutie finie. Pourquoi étais-je avec tous ces gens bizarres, alors que j'aurais pu profiter d'une salle commune vide juste pour moi ? (Oui, je savais que le bal était obligatoire. Mais ils ne m'auraient pas virée juste pour ça, quand même. ... Si ?)
En fait, j'avais l'air d'une paysanne paumée au milieu de bourgeois raffinés. Je n'avais aucune robe aussi classe que celles que portaient mes camarades, tout simplement parce que je ne les trouvais pas confortables. Alors j'avais opté pour une espèce de tunique toute douce, bien plus agréable à porter que ces espèces de tissus rêches à paillettes, en espérant un peu qu'on me refoulerait à l'entrée parce que ma tenue n'était pas assez correcte au goût de l'organisation. Malheureusement, on ne m'arrêta pas. Si Ichiro s'imaginait que j'allais danser, il se fourrait le droit dans l'œil. Si les musiques continuaient sur ce registre - des slows désespérément lents et chxxxts à écouter -, les chances diminuaient encore. Moi, je voulais quelque chose qui bouge, de joyeux, de bien ! Non mais ! Et puis, qu'est-ce qu'il fichait, d'abord, Ichiro ? Je me dirigeai sans réfléchir vers le banquet et commençai à picorer dans les plats - le retour de la paysanne morfale ravie de trouver de la nourriture gratuite en sortant en ville -, tout en réfléchissant. Qu'allait-il porter ? Je ris en l'imaginant en costard. Énorme. Je croisai le regard d'un jeune homme qui me dévisageait, et ris de plus belle. Il avait l'air d'un demeuré (mais sûrement moins que moi dans le cas présent). J'enfournai une mini pizza en concluant qu'il devait avoir revêtu des habits noirs et dans son style. Ou pas. En fait, j'en savais rien. Il était imprévisible. Je souris à cette idée qui me plaisait bien, et attendis de voir un visage connu dans la masse d'étudiants, professeurs et... étrangers à l'académie ? Il y en avait quelques-uns que je n'avais jamais vus. Bah, je ne pouvais pas connaître tout le monde, hein. |
| | | | Kathy Sullivan
× J'suis pas encore rangé NAAA ! ×
■ INSCRIT LE : 31/03/2010 ■ MESSAGES : 21 | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [Tout le monde] Jeu 29 Avr - 19:11 | |
| [Alice Nine - Shunkashuutou]
J'admets ne pas avoir tout de suite compris les raisons de l'état d'excitation de la grande majorité des étudiants de Sweenton Edge, qui croissait à mesure que le temps passait. Certes, Noël approchait - et j'étais d'ailleurs étonnée de voir autant de monde rester au pensionnat pour les vacances plutôt que de retrouver leur famille pour célébrer la naissance du Christ en leur compagnie -, mais ce ne pouvait être une cause suffisante. Je fronçai les sourcils. Les filles gloussaient plus que jamais, se glissaient des paroles dans l'oreille (chuchotements qui provoquaient le plus souvent un coup d'oeil vers une personne de sexe masculin) et ne cessaient de vérifier leur aspect dans le premier miroir venu. Quant aux garçons, même s'ils étaient plus calmes, ils ne donnaient pas leur part au chien. Ils se passaient des mains dans les cheveux, un sourire de bellâtre pendu aux lèvres. Je n'étais pas à l'académie depuis longtemps, et je commençais à me poser sérieusement des questions sur l'état mental de mes camarades qui ne cessait d'empirer. Cette effervescence faisait-il partie de leur quotidien ? Quand j'étais arrivée dans la nuit, la veille, j'avais déjà remarqué une agitation étonnante, mais elle avait atteint son summum à présent.
J'étais assise sur un pouf un peu à l'écart dans la salle commune. Mon genou, que j'avais serré contre ma poitrine, servait d'appui à mon coude, qui était lui-même plié pour permettre à ma main de supporter le poids de ma tête. J'observais ce qui se passait sans rien laisser paraître de mon désarroi sur mon visage. Mais quelle mouche les avait piqués ? Je n'avais pas eu le temps de prendre des repères, et encore moins de me faire des amis. J'étais arrivée pendant les vacances, aussi ne savais-je même pas qui allait me côtoyer dans les salles de cours. Je ne pouvais compter que sur mon frère et sur Sarah. Je ne leur demandais pas si ces gloussements incessants constituaient la norme dans cette école. Kyle se serait moqué de moi, et je ne tenais pas à lui donner ce bonheur si tôt après nos retrouvailles. Quant à Sarah, je doutais fortement d'obtenir une réponse satisfaisante de sa part. La solution était donc de demander à n'importe qui que je croiserai, au risque de m'énerver contre la personne qui oserait se moquer de mon ignorance. Je me demandai pourquoi je n'y avais pas pensé plus tôt : c'était tellement simple ! Je me relevai d'un bond et marchai en direction de la première personne qui me passa sous la main. En l'occurrence, il s'agissait d'un jeune garçon que je venais d'interrompre en pleine conversation. Figé, il me regardait, les mains encore en l'air - visiblement, il s'en servait pour illustrer son discours endiablé. Un de ses deux camarades me dévisageait sans comprendre, attendant que je prenne la parole, mais l'autre avait un petit sourire en coin. Tandis que je cherchais comment formuler ma question - j'avais légèrement du mal à exprimer mon incrédulité face à la situation actuelle -, il se pencha vers son ami - statue et lui murmura quelque chose à l'oreille, radieux. L'adolescent sur lequel j'avais jeté mon dévolu piqua un fard, et, alors que je me creusais encore la tête, il balbutia précipitamment :
- Je euh... Je suis déjà avec quelqu'un pour le bal ! Désolé, je... Enfin... Elle m'a demandé avant et... je... Pardon...
Ce fut à mon tour de le dévisager. J'écarquillai les yeux, puis répondis (d'un ton assez sec, je le concède) :
- De quoi tu parles ? Je t'ai rien demandé, j'en ai rien à faire de ton histoire de... Je m'interrompis brusquement. Un éclair de lucidité me traversa. Un bal ? repris-je, les yeux soudain brillants.
- Ben... Oui... Tu sais, le bal de Noël... bredouilla le pauvre adolescent, qui ne semblait plus comprendre ce qui se passait.
- T'es pas au courant ? intervint son ami, celui qui souriait. Il articula en détachant bien les mots, comme s'il parlait à une dérangée : Sur le panneau d'affichage. Là-bas. Ce soir. Un baaaaal. Où l'on danse avec un cavalier une cavalière. Un bal obligatoire. Les profs ont fait passé des infos dessus pendant les cours.
Je haussai largement les sourcils, avant de toiser ce grand abruti avec fureur. La colère venait de m'envahir avec brusquerie : je venais de comprendre qu'il se foutait ouvertement de ma g*eule.
- Tu me prends pour une débile, hein ? Et t'es fier de toi, ducon ? Ça t'es pas venu à l'esprit que je viens d'arriver, crét*n ?
Déstabilisé par ma soudaine agressivité, il abandonna son sourire moqueur, mais je continuai en haussant le ton :
- Arrête de te prendre pour un grand ! Non mais j't'en foutrai moi, c'est au lycée et ça s'prend pour le roi du monde !
Certaines têtes se tournèrent vers la scène. Furieux, il rétorqua d'un ton sarcastique :
- Pas ma faute si tu sais pas lire ! Tu sais, c'est écrit en gros partout, faut être débile pour pas les voir ! Tout le monde en parle, en pl...
- NON MAIS TU VAS LA FERMER SALE MERDEUX ?
Bon. Avec du recul, je n'aurais peut-être pas dû. Mais j'étais sur le point de le gifler tant il m'irritait, cet espèce d'imbécile ! Notre conversation s'envenima, puis les deux crétins qui lui servaient d'amis l'attrapèrent chacun par un bras et l'entrainèrent de force dans les dortoirs. Les poings serrés par la colère, je jetai un regard agressif à un groupe de grandes gourdes qui, d'après moi, me toisaient avec amusement (non je ne devenais pas paranoïaque, contrairement à ce que mon frère me répétait toujours), puis sortis de la salle commune en trombe. C'est ainsi que j'appris l'existence de ce bal.
Je ne connaissais personne dans l'académie, alors je ne risquais pas de me trouver un cavalier d'ici ce soir. Visiblement, c'était obligatoire. Je n'avais pourtant pas très envie d'aller à cette espèce de fête remplie d'étudiants avec des manches à balai dans le c*l. Bah, de toutes manières, il fallait que je suive Sarah. Où était-elle, d'ailleurs ? Je la cherchai pendant une demi-heure mais ne la trouvai pas. Assez contrariée, je me mis en quête de mon frère, et le fait que j'apprenne qu'il avait déjà une cavalière m'irrita encore plus (la fille qui m'avait fourni cette information avait subi ma colère sans comprendre ce qu'elle avait fait de mal). Je m'isolai dans le jardin pour lire une nouvelle d'Edgar Poe, mais c'était assez difficile avec tout ce bruit autour de moi. J'avais très très très très froid, j'avais les fesses très très très très mouillées par la neige, mais à part ça, tout allait bien. Incapable de me concentrer à cause des frissons - c'étaient presque des spasmes - qui me secouaient périodiquement, j'abandonnai ma lecture et rentrai dans l'établissement. Je revêtis un T-shirt plutôt simple, un jean classique et, après un bref instant d'hésitation, pris une veste blanche à capuche. Même dans la salle de bal, il devait faire un peu froid. Je jetai un coup d'oeil à l'heure : j'étais largement dans les temps. Tout en me demandant où était passée Sarah, je descendis les escaliers et errai une demi-heure dans les couloirs sans but précis. Je ne croisai presque personne, mais les rares que je voyais étaient tous sur leurs 31. Avait-on oublié de me préciser une information importante ?
Au moment où je me disais que j'aurais certainement dû être en robe, je haussai les épaules. Après tout, je n'en avais même pas, alors même si cette tenue était obligatoire, je ne pouvais pas l'adopter. Sans cavalier et avec une tenue vestimentaire pour le moins originale, je me laissai emporter dans la foule d'étudiants et d'étudiants habillés avec élégance. Je devais être la seule fille non maquillée. Résignée à aller jusqu'au bout, je me fondis dans la masse pour qu'un professeur ne me remarque pas de l'extérieur, puis me laissai aller dans le flot d'élèves lorsque l'immense double-porte s'ouvrit. Je n'allais certainement pas tarder à me faire réprimander... D'instinct, je m'approchai du buffet et guettai le moindre signe de Kyle, me demandant qui pouvait bien être la fille qui m'avait piqué mon frangin adoré.
Les nouveaux arrivants se faisaient de moins en moins fréquents à mesure que le temps s'écoulait. L'organisateur de la fête avait fait venir plusieurs groupes de musique visiblement connus, mais je ne reconnaissais presque aucun visage. Il faut dire que je n'appréciais pas du tout la musique qui passait actuellement sur les écrans anglais. Désespérant. J'avais beau essayer d'être ouverte à tous les genres, je ne pouvais vraiment pas me voir en peinture le visage banal de ces chanteurs sans aucun attrait. Insupportable. Incapable de supporter cet enchaînement de notes fade, je sortis mon bon vieux MP3 (oui je n'avais pas d'Ipod, et alors ?! Mon lecteur de musique marchait très bien, à ce que je sache, pas besoin d'un autre chargé de fonctions inutiles !), déroulai les oreillettes que je plaçai dans mes oreilles, et montai le son à fond pour couvrir cette cacophonie. Malheureusement, je ne pus rester inaperçue plus longtemps. Quelques élèves me montraient du doigt depuis le début, certes, mais lorsqu'il s'agissait d'un professeur, c'était un autre problème.
- Mademoiselle...
- Kattondeyuku Ryusei Rocket...
- Mademoiselle !
- ... mado kara mieru watashi wa...
- MADEMOISELLE !
- Mioroshitara chippoke de... Quoi ?
J'ôtai une oreillette avec un agacement visible, toisant avec fureur le nouveau venu. Non mais ! En plein morceau de An Cafe ! Ryusei Rocket en plus ! La découverte du statut de l'inconnu - un enseignant - me fit l'effet d'une douche froide. Figée, j'essayai de dissimuler mon irritation toujours présente (je n'aimais pas être interrompue en plein chant) au profit d'une expression plus avenante et coupable, mais ce n'était pas concluant. Bon. J'allais sûrement me faire virer.
- Vous avez du mal lire le panneau d'affichage, Miss...?
- Je suis nouvelle.
- Miss..?
- Je savais pas qu'il fallait porter une robe.
- MISS..?
- QUOI ? Ah... Sullivan.
- Miss Sullivan, conclut le professeur avec un rictus amer.
Mon antipathie à son égard était certainement réciproque.
- Sortez de cette salle, et revenez-y une fois vêtue correctement. Et donnez-moi ce MP3.
- AH NON !
- Voudriez-vous être renvoyée ?
Son ton était froid, tranchant, sans réplique. Sauf pour moi, qui répondais sans problème.
- Non plus.
- Alors obéissez-moi !
- Vous savez combien de temps j'ai mis pour mettre toutes ces musiques ?
J'avais abandonné tout souhait d'amabilité envers cet homme. Il m'énervait trop. L'explosion menaçait, aussi décidai-je de partir avant de lui hurler dessus.
- DONNEZ MOI CET OBJET !
Ryusei Rocket avait laissé place à Kakusei Heroism. Je mis la deuxième oreillette, glissai le lecteur dans ma poche, et partis en courant sans un regard en arrière, esquivant et bousculant à la fois. J'entendais des bruits de pas derrière moi, mais ils furent bientôt remplacés par un ordre aux deux gardes à l'entrée. Je grimaçai. Ah non ! A leur dégaine, je compris que, fort heureusement, tous deux étaient humains. Je changeai quand même de direction et fonçai sur une fenêtre. Les deux vigiles se précipitèrent sur moi. Non, pas de combat, pas de combaaaaaat ! Je me ruai sur la vitre, attrapai au passage une bouteille bien lourde de boisson, et la lançai de toutes mes forces contre le verre. Celui-ci se fracassa bruyamment, et je bondis à travers en grimaçant. Si, avec ça, je n'avais pas d'ennui... Heureusement que j'avais des résultats scolaires qui dépassaient l'entendement - sans aucune vanité, c'était simplement un fait ! Je savais que le proviseur tenait à me garder dans l'établissement. J'allais quand même essayer de lui lécher les bottes et de lui rendre un service... Ah, j'étais vraiment dans un gros caca... Au lieu de courir au dehors, comme les deux hommes s'y attendaient, j'obliquai vers la gauche et escaladai rapidement le mur, hors du champ de vision des personnes à l'intérieur. Je courus sur le toit à toute vitesse et atterris de l'autre côté adroitement.
Non, j'étais VRAIMENT dans la m*rde. Deux jours seulement après mon entrée dans l'établissement ! J'aurais dû réfléchir ! Comme d'habitude, je ne m'étais pas montrée très intelligente.
C'est alors que j'avisai une silhouette. Un homme. Un lycanthrope, pour être précise. Un sourire retroussa mes lèvres. Il s'élargit et dévoila une dentition blanche.
- SAAAAAAM ! Mon grand pote ! Toujours aussi loup-garou ?
Je m'approchai gaiement. Je n'aurais pas pu tomber mieux ! Samuel Wolstenholme, le seul lycanthrope que je n'avais jamais vu de ma vie ! Bon, bien sûr, maintenant que j'étais à l'académie, j'allais certainement en croiser d'autres, mais c'était pour l'instant le seul. Nous nous étions rentrés dedans en ville, par le plus grand des hasards, et j'avais tout de suite identifié sa race à sa chaleur corporelle trop élevée pour être humaine. Donc je lui avais bien entendu demandé vérification, puis nous avions discuté un très long moment, jusqu'à ce qu'il parvienne à s'échapper.
- Ah, je pensais pas que j'allais te recroiser ici ! Qu'est-ce que tu fais par là ? La forme ? T'es venu accompagner quelqu'un ? Ou tu te sentais très seul et t'as décidé de rejoindre la civilisation ? |
| | | | Jack Beyond
BROWNIE DES CARAIBES
Captain'
■ INSCRIT LE : 06/11/2009 ■ MESSAGES : 21 ![Grand Bal de Noël [Tout le monde] New10](https://i.servimg.com/u/f63/11/03/31/74/new10.gif) | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [Tout le monde] Dim 2 Mai - 17:35 | |
| ![Grand Bal de Noël [Tout le monde] 110965](/users/1311/27/21/51/smiles/110965.gif) SURPRISE BABY !!
Je marchais dans la rue, destination en tête, sûr de moi, comme d'habitude. Arrangeant ma petite moustache à l'anglaise, et mon bouc, je remettais de ce même fait mon chapeau de mafieux sur le haut de mon crâne. Pour un fois que j'étais plutôt classe!! Ma chemise à rayure brillante, mes chaussures à la Michael Jackson...j'avais eut un petit cadeau. Aussi, je désobéissais aux ordres, comme à mon accoutumée. Je n'allais pas laisser ma vie se faire guider par mon soi disant chef. Cela faisait bien trop longtemps que je n'avais pas revu ma belle, ma tendre....ma Ari', qui...avait peur de moi ? Sans doute, surtout depuis notre dernière retrouvailles. Elle savait ce que j'étais. Un pauvre monstre.
Continuant de marcher dans la rue qui menait à la Sweenton Edge Academy, les mains dans les poches, je prévoyais sa réaction. Serait-elle inquiète de ma venue...joyeuse....ou bien furieuse...j'hésitais entre la première et la dernière solution. Mais maintenant que j'étais là....je ne reculerai pas. Faisant un quart de tour la propriété immense de la fac, je grimpai avec facilité la grille métallique qui servait de rempart, pour atterrir en un bruissement de l'autre côté, sur l'herbe. Il me restait juste à trouver une fenêtre ouverte. Et l'occasion s'y présenta, quand mes yeux ébènes se posèrent sur une baie vitrée au deuxième étage. Je courrai contre le mur, agrippant au rebord, et grimpai jusqu'à l'ouverture, ou je m'y glissai avec le plus de silence possible. La pièce était éteinte, mais mes yeux de loups me permettaient de voir presque comme en plein jour. La chambre vide de toute présence, j'attrapai la poignée de la porte, et la tournai. Comme si de rien était, je sorti, me dépoussiérant, et suivit deux adolescents qui, apparemment, étaient préparés au bal. Le bal...unique raison de ma venue ? Surprendre celle que j'aimais tant ? Ils bifurquèrent dans un autre couloir et je vis les escaliers. Me dépêchant d'y accéder, j'entamais un petit sprint. Dévalant à toute vitesse les marches, j'arrivais enfin dans le grand hall. J'avais bien fait de ne pas passer par la porte d'entrée. Deux vampires gardaient celle-ci, et ils n'avaient pas l'air d'être aimable. Autant rester discret. Je me posai alors contre le mur le plus proche de moi, attendant de voir Ariane sortir du bois...
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| | | | Ariane Milazzi
■ INSCRIT LE : 03/11/2009 ■ MESSAGES : 100 ![Grand Bal de Noël [Tout le monde] ICONATOR_406e71d01b8aaae6e9665fb688f74793](https://2img.net/h/icons.iconator.com/168/ICONATOR_406e71d01b8aaae6e9665fb688f74793.png) | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [Tout le monde] Dim 2 Mai - 18:30 | |
| Lorsqu'elle en eut marre de la fraicheur du soir et de la solitude, elle rentra à nouveau dans la pièce pleine et bruyante, puis, tout en se dirigeant vers le buffet, elle poussa les gens qui la gênait. Qu'avaient-ils avec leurs sourires d'angelots trop heureux, leurs façon de danser contre leur cavalière/cavalier, ce regard pétillants aux étincelles d'insouciance? Elle ne supportait pas de voir tant de personnes joyeuses alors qu'elle était seule et déprimée. Egoïste, elle? Nan, pas en temps normal. Mais, en fait, depuis quelque temps, sa vie n'avait rien de... "normal". Rien du tout. Lycan! Il ne manquait plus que ça!
Une fois qu'elle atteignit le buffet, elle s'empara d'une coupe de champagne qu'elle avala cul sec, fermant les paupières pendant qu'elle ne se permettait pas de savourer chaque gorgée. Ce champagne avait beau être de bonne qualité, il eut un goût trop amère, trop acide, trop sucré, trop salé, dans la bouche d'Ari'. Elle chercha des yeux de la bière, plutôt, histoire de faire passer le goût, vous comprenez, mais elle n'en apercevait pas. Pendant qu'elle parcourait le buffet, piquant dans des assiettes d'amuse-gueules, liquidant à une vitesse assez effroyables deux ou trois autres coupes de champagne, elle vit une silhouette familière.
Décidément, elle le voyait de partout, en ce moment. Devenait-elle folle? Etait-il simplement possible de devenir fou d'amour pour quelqu'un? On disait bien être fou/folle ou encore dingue de lui ou elle... Elle tenta de détourner son regard du mirage, mais un dernier détail attira son attention: Son chapeau. Le fameux chapeau. Elle le connaissait par cœur, elle adorait tellement voir Jack avec. Elle essaya donc, finalement et dans un geste désespéré, de s'approcher du jeune homme. Plus elle s'en approchait, et plus elle en était sûre: C'était lui. Le regard des autres filles posés sur lui était une preuve.
Elle arrivait en fin de buffet. Devait-elle, oui ou non, aller le voir? Et, d'ailleurs, était-elle réellement heureuse de le voir? Question stupide. Bien sûr. Sinon, pourquoi tentait-elle de se saouler. Elle lui lançait des regards furtifs, alors que, lui, ne l'avait pas encore vu. Ou faisait semblant de ne pas l'avoir vu. Le principal problème était: "Etait-ce un rêve, leur dernière rencontre?". Car, si elle commençait avec un sujet de Lycan... Elle attendait, réfléchissant au pourquoi du comment, et surveillant en même temps les filles qui lui tournaient autour.
|
| | | | Samuel Wolstenholme
Do You Wanna Play With Me?
■ INSCRIT LE : 07/12/2009 ■ MESSAGES : 129 | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [Tout le monde] Jeu 6 Mai - 14:54 | |
| Oui donc. Reprenons. Je m’étais arrêté à vous dire que, alors que je comptais retrouver ma voiture, quelqu’un m’interrompit aussitôt. Ce quelqu’un se manifesta aussitôt, tandis que je me retournais dans sa direction, et lâcha :
- SAAAAAAM ! Mon grand pote ! Toujours aussi loup-garou ?
Je souris. Je l’aimais bien cette petite ; elle était marrante. J’étais tombé sur Kathy – la demoiselle qui me faisait face – il y avait un peu plus de deux semaines par pur hasard. Ma main avait par mégarde effleuré la sienne, puis, en tant que bonne Vampire Hunter qu’elle était, elle avait aussitôt deviné que j’étais un lycanthrope. Ensuite, nous avions discuté un moment. Je n’avais rien d’autre à faire, et sérieusement, elle s’était avérée très sympathique.
Avec toute ces odeurs de vampires mêlées à celle des humains – beurk, quel affreux mélange, je vous jure – je n’avais pas spécialement fait attention à elle. Je l’observai un moment, mes yeux dans les siens, attendit qu’elle eut fini de parler pour lui répondre. Elle m’avait demandé si j’étais toujours autant loup-garou… Non, j’avais décidé du jour au lendemain de devenir humain, tiens.
- En fait, j’ai toujours adooooré les vampires – d’ailleurs j’aurais préféré être vampire plutôt que lycanthrope – et du coup je suis venu ici. T’imagine même pas comme ça peut sentir bon ici.
J’abordai un moment un air extrêmement sérieux, laissant un blanc s’installer, puis je glissai mes mains dans les poches. Bien-sûr que je rigolais ! Les vampires, ces sales suceurs de sang, je n’avais jamais pu les blairer. Ils puaient, presque plus que l’Académie où une partie d’eux avait élu domicile. Enfin, je souris à nouveau.
- Je déconne. C’est pas vrai.
Au passage ; j’avais évité de répondre à sa question qui demandait si j’accompagnais quelqu’un ici. Elle allait croire que j’étais amoureux. Amoureux, moi. Haha. Im-po-ssible. Jamais de la vie. J’appréciais simplement Roxanne, elle était vraiment superbe et j’adorais passer des moments avec elle, mais mon cœur servait seulement à irriguer mon corps.
On entendit des voix qui se rapprochaient de plus en plus, elles disaient :
- MADEMOISELLE SULLIVAN ! REVENEZ IMMEDIATEMENT !
Sullivan ? C’était Kathy, ça, non ? Un des deux hommes qui criait était notamment un vampir… Je le connaissais, d’ailleurs. J’avais déjà eu affaire à lui et par simple plaisir, je l’avais combattu et je lui avais éclaté la tête contre le bitume, en lui arrachant un bout de peau de ventre. Je tournai la tête dans sa direction, alors qu’il était maintenant à un mètre de nous – Kathy et moi – et lui, baissa les yeux. Il regarda son « collègue » humain et décréta :
- Bah laisse… Ca va pour ce soir… C’est bientôt Noël ; on fait une exception pour cette fois…
Sur ce, les deux types en noirs s’éloignèrent, ce qui me fit bien rire. Mon attention se reporta à nouveau sur la jeune femme.
- Qu’est ce que t’as fait ?
|
| | | | Kathy Sullivan
× J'suis pas encore rangé NAAA ! ×
■ INSCRIT LE : 31/03/2010 ■ MESSAGES : 21 | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [Tout le monde] Jeu 6 Mai - 15:53 | |
| [Rin / Len Kagamine - Trick and Treat]
- En fait, j’ai toujours adooooré les vampires – d’ailleurs j’aurais préféré être vampire plutôt que lycanthrope – et du coup je suis venu ici. T’imagines même pas comme ça peut sentir bon ici.
Éberluée, je restai interdite pendant de longues secondes, dévisageant mon interlocuteur avec des yeux ronds comme des billes. J'avais beau n'avoir eu qu'une seule discussion avec lui - mais quelle discussion ! Je me demande si j'avais déjà autant bavardé avec quelqu'un en une après-midi -, je savais très bien qu'il vouait une haine sans limites aux vampires. Cette répulsion était inscrite dans chaque parcelle de sa peau, dans chacun de ses gênes, je le savais bien : c'était une des choses que tout parent Hunter qui se respecte apprend à son enfant alors que celui-ci est encore jeune. Il y avait bien entendu des exceptions, mais j'étais à peu près certaine qu'elles étaient au nombre de trois grand maximum. Il ne suffisait pas qu'un vampire et un lycanthrope s'aiment ; il fallait qu'ils décident d'affronter l'adversité et d'entretenir une liaison malgré le danger de bannissement, voire de mort si la relation était découverte.
Bref. Tout ça pour dire que jamais je n'aurais imaginé qu'un lycanthrope puisse me dire qu'il adorait les vampires un jour, et encore moins Samuel Wolstenholme (enfin, je ne connaissais que lui en loup-garou, mais BON). Hébétée, je le fixais sans comprendre. Il avait l'air plus que sérieux. Aucune trace de plaisanterie sur son visage. Comment devais-je réagir ? Je m'apprêtais à lui demander s'il n'était pas possédé par un quelconque démon dont je n'avais pas connaissance, lorsqu'il esquissa un léger sourire. Je ne comprenais toujours pas. Riait-il de ma surprise ? Furieuse, j'ouvris la bouche pour lui crier dessus, mais il donna enfin la réponse aux questions qui se bousculaient dans ma tête.
- Je déconne. C’est pas vrai.
... Temps de compréhension.
- ENFOIRÉÉÉÉÉÉ ! hurlai-je, en faisant mine de frapper son torse avec mes poings.
Si ça n'avait pas été un ami - maintenant, je pouvais bien le considérer comme tel, c'était tellement agréable et naturel de parler avec lui -, je me serais vraiment énervée et je lui aurais vraiment tapé dessus. Bien sûr, j'étais très... irritée de m'être laissée avoir comme ça - bien que le terme me paraisse plutôt faible pour qualifier ce que j'éprouvais à ce moment-là -, mais de là à engager un vrai combat, il y avait un monde ! Je n'aurais jamais eu l'idée de faire du mal à mon frère, par exemple, quand bien même il m'aurait fait une de ses moqueries basses et lâches. J'étais prête à lui jeter à la tête toutes sortes d'insultes pour me venger quand des cris s'élevèrent dans mon dos. Je fis volte-face aussitôt, aux aguets, avant de me souvenir qu'il s'agissait simplement du duo de vigiles maladroits et lents, placés devant les portes de la salle de fête dans le but d'intimider et de dissuader par leur carrure impressionnante, plutôt que de se charger vraiment des problèmes qui survenaient.
Et voilà que je me trompais encore une fois. Il y avait bien une des deux armoires à glace que j'avais aperçues du coin de l'œil avant de fracasser la fenêtre, mais le deuxième homme était tout ce qu'il y avait d'un vampire. Je l'avais reconnu par des critères simples, enseignés à tous les Hunters : sa façon de marcher, son regard, sa dégaine, son apparence physique... J'avais beau savoir qu'il était mon ennemi, je ne pus m'empêcher de l'admirer. On pouvait dire tout ce qu'on voulait sur les vampires - qu'ils étaient des monstres assoiffés de sang qui ne pensaient qu'à tuer -, ils restaient des créatures fascinantes. A la fois fort et souple, musclé et rapide, il représentait l'équilibre même entre rapidité et puissance. Et puis, ces yeux... Ce regard froid mais envoûtant, ces prunelles bleu électrique... Rien à dire, leur technique de chasse par le charme était impeccable.
Je secouai la tête pour me ressaisir. Pas le moment de rêvasser. J'étais dans la m*rde, comme précisé précédemment. Cet imbécile de prof n'était donc pas décidé à me laisser tranquille, tout ça parce que je ne voulais pas lui donner mon mp3. Bon. Peut-être aussi parce que je lui avais manqué de respect. Et parce que j'étais partie en cassant la vitre. Et parce que je ne portais pas la robe réglementaire. A bien y réfléchir, il avait beaucoup de raisons de m'en vouloir, mais... C'était pas une raison ! J'étais en pleine conversation !
- - Bah laisse… Ça va pour ce soir… C’est bientôt Noël ; on fait une exception pour cette fois…
... J'avais encore beaucoup de choses à apprendre à propos de mes créatures fascinantes et envoûtantes. Je clignai des yeux sans comprendre. Je ne rêvais pas ? L'homme avait bien fui lâchement ? Comme une « lavette » ? Il brisait mon idéal vampirique ! Sa conduite n'était pas naturelle. Quand bien même il m'aurait reconnue en tant que Hunter - ce dont je doutais fort -, il ne se serait pas enfui la queue entre les jambes [...] de cette manière. Avec la vanité que lui voulait son espèce, c'était impossible. Restait... Je me tournais vers Samuel en fronçant les sourcils. Était-il à ce point redouté ? Il m'avait dit qu'il était le bras droit de l'Alpha, mais les vampires étaient censés être une race orgueilleuse ! OR-GUEIL-LEUSE !
- Qu’est-ce que t’as fait ?
Suspicieuse, je le toisais un instant avant de répondre et de redonner à mes sourcils une position normale et plus confortable.
- J'étais pas assez bien habillée à leur goût, j'écoutais mon MP3 et je bouffais tous leurs apéritifs, un prof a pas apprécié alors il a voulu me prendre MON MP3. T'y crois ? J'ai mis des ans à accumuler toute cette musique sur ce merveilleux petit appareil ! Je pointai du doigt un renflement dans la poche de ma veste. Et il a voulu me le confisquer ! Alors forcément je voulais pas, et euh... ben... J'ai cassé la vitre... Pour partir... Vu que y avait des vigiles à l'entrée...
Quand je racontais ça comme ça, ça paraissait débile. Je fronçai les sourcils à nouveau et bougonnai :
- Je t'interdis de te moquer. Bref. Et toi, qu'est-ce que tu lui as fait, à ce pauvre vampire ? Il avait pas l'air bien...
[Peux pas faire plus]
Dernière édition par Kathy Sullivan le Ven 7 Mai - 18:26, édité 2 fois |
| | | | Samuel Wolstenholme
Do You Wanna Play With Me?
■ INSCRIT LE : 07/12/2009 ■ MESSAGES : 129 | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [Tout le monde] Jeu 6 Mai - 16:39 | |
| J’ai écouté Kathy, et une fois qu’elle eut fini, j’ai rit. Ah ? Je n’en avais pas le droit ? Eh bien… Qu’on m’excuse, je n’avais pas été prévenu assez tôt. D’un ton moqueur – moqueur mais gentil – je lui ai dit :
- Je me permettrais pas de me moquer de toi.
Vraiment, je l’aimais bien cette gamine. Je ne pouvais pas vraiment comparer aux conneries que j’avais moi-même effectué à son âge – ça remontait à loin, ces années là – mais je me souviens m’être, à de nombreuses reprises, pris la tête avec une prof de mathématiques qui n’avait plus beaucoup de dents. Vous connaissez le principe du prof qui tape sur les doigts de ses élèves avec une baguette en bois quand ils ne le respectent pas ? J’avais réussi à sortir à la dame en question – qui ignorait que ses coups ne me faisaient rien, étant né lycanthrope – quelque chose qui ressemblait à… « T’es ridicule, tu fais même pas mal. » Avec mon père ensuite ça l’avait moins fait en version comique, et, histoire de changer, je m’en étais pris une. Ce jour là j’avais eu le malheur de me baisser juste à temps pour éviter sa gifle, ce qui m’avait fait rire. Aie aie aie. Je crois que mon bras droit porte encore les marques de ses crocs, lorsqu’il s’était transformé.
Les temps avaient énormément évolués, surtout depuis ces cinquante dernières années. Aussi, mes bêtises passées n’étaient pas comparables avec celles de Kathy. D’un autre côté, il fallait la comprendre. Attendez, oser lui confisquer son MP3 alors qu’elle avait passé du temps pour mettre ses musiques dessus ? Je trouvais ça plutôt comique, en fait.
Le fait de ne pas craindre le temps qui passe permettait d’avoir une vision des choses bien différentes des autres. Un exemple tout bête. A quarante ans, les humains ont presque tous des gosses. A deux cent ans, la plupart des lycanthropes ou vampires nés ainsi n’en ont pas encore. Vous saisissez ? Pour ma part, à ce qui parait, j’en avais déjà des gosses. Il y avait bien deux ou trois filles qui s’étaient pointées chez moi, un matin, en décrétant : « Samuel, je suis enceinte… Tu veux toujours de moi ? ». Comme si j’en avais eu quelque chose à faire. Comme si j’en avais à faire de toutes les filles qui me servaient de divertissement. Après les avoir envoyées balader, je n’ai plus jamais entendu parler d’elles. Je devais donc avoir des gosses que je ne tenais pas à voir et dont je n’entendrais surement jamais parler, et vous savez quoi ? Tant mieux.
Kathy avait également précisé qu’à leur goût elle n’était pas assez bien habillée. Ah. Parce qu’en plus, à leur bal, il fallait être habillé en costard-cravate ou pour les demoiselles, en robe de soirée ? Dans ce cas, j’étais surement mal vêtu, moi aussi (mais je m’en foutais). C’était un deuxième point que Roxy avait oublié de me préciser au téléphone. D’un autre côté, si je l’avais su, je ne serais pas venu. Elle était maline. Une pensée mal placée on ne sait pas trop où, mais mal placée tout de même me vint : les robes des filles avaient presque toujours des décolletés. Roxanne en porterait presque à coup sur une aussi. Vous saisissez le rapprochement ? Mais attention, n’allez pas lui dire, je risquerais de me faire (une fois de plus) gueuler dessus.
- Je comprends, c’est sûr. C’est toujours une bonne idée de passer par la fenêtre quand on a pas d’autres issues…
Je marquai un temps de pause, tout en souriant une fois de plus, et j’enfouis mes mains dans les poches de mon jean, et reprit :
- Ce vampire ? Heuu… Je me suis battu contre lui et… Je pense pas qu’il retentera l’expérience de si tôt… Je suis pas sûr mais maintenant il doit lui manquer un bout d’estomac ou de boyaux. Enfin quelque chose du genre.
|
| | | | Kathy Sullivan
× J'suis pas encore rangé NAAA ! ×
■ INSCRIT LE : 31/03/2010 ■ MESSAGES : 21 | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [Tout le monde] Ven 7 Mai - 18:25 | |
| [Touhou - Bad Apple!!]
Sitôt que j'eus fini mon histoire, Samuel rit d'une manière qui ne pouvait qu'être moqueuse. Et voilà, ça ne manquait pas : il se fichait de moi. Bien sûr, il nia son intention juste après, mais j'avais du mal à le croire. Je le foudroyai du regard en croisant les bras d'un air boudeur, mais il n'y fit pas attention et poursuivit, un sourire pendu aux lèvres :
- Je comprends, c’est sûr. C’est toujours une bonne idée de passer par la fenêtre quand on a pas d’autres issues…
Je grommelai d'abord quelques injures dans ma barbe, fixant ostensiblement un point inexistant derrière l'épaule du lycanthrope, avant de marmotter quelque chose - d'à peine - plus intelligible.
- Moui mais bon y avait pas l'choix et puis en plus y avait pas d'autre issue et je voulais pas d'ennuis avec les vigiles et puis t'aurais fait la même chose alors franchement t'es mal placé pour parler je suis sûre que n'importe qui de censé aurait fait pareil et d'abord me suis même pas fait mal.
Je fus forcée de m'interrompre pour reprendre mon souffle (j'avais beau être Hunter, je restais humaine et j'avais besoin de respirer). Grâce à mon entraînement, je ne m'étais effectivement pas écorchée. J'avais effectué une roulade en guise de réception, en me protégeant la tête des débris de verres. Je jetai un coup d'oeil au dos de mes mains. Elles étaient largement râpées, mais il n'y avait pas de sang. Tant mieux. Végétariens ou pas, les vampires restaient des vampires, et j'étais certaine qu'il y avait au moins un jeune suceur de sang affamé, en quête d'un repas qui pourrait satisfaire sa bouche plus ou moins délicate. Alors autant ne pas exciter sa soif, hein. Par précaution, je donnai un petit coup de langue à une petite plaie qui menaçait de laisser perler une goutte de sang sur ma peau. Enfin, ça ne voulait pas dire que j'avais raté mon coup en sautant à travers la fenêtre. Non. Ça ne voulait rien dire du tout. J'étais une très bonne Hunter. Pas vrai ? Hein ? Hein ?
C'est avec un certain soulagement que j'entendis Samuel briser mes pensées assez consternantes quant à mes qualités de chasseuse de vampires. Je détachai mon regard de l'égratignure sur ma main droite et braquai mon regard sur lui.
- Ce vampire ? Heuu… Je me suis battu contre lui et… Je pense pas qu’il retentera l’expérience de si tôt… Je suis pas sûr mais maintenant il doit lui manquer un bout d’estomac ou de boyaux. Enfin quelque chose du genre.
Je ne sourcillai pas. J'étais tellement habituée aux récits gores qui berçaient l'enfance des Hunters que cette vision ne m'arrachait même pas un frisson.
- J'imagine que maintenant, il doit avoir des problèmes digestifs, supputai-je en fronçant les sourcils. Il a pas dû apprécier le fait que tu le constipes à vie. Ça doit être vexant pour un vampire.
Ses boyaux s'étaient sûrement régénérés d'eux-mêmes en quelques semaines ; après tout, il s'agissait d'un vampire, et les vampires ne mourraient pas pour des blessures qui tueraient n'importe quel humain normalement constitué. C'était quand même incroyable. Ces créatures mythiques n'étaient JAMAIS malades ! Elles ne pouvaient même pas se rendre compte de l'effet que provoquait un simple rhume. C'était d'une injustice répugnante. Pourquoi les humains, et même les Hunters, devaient-ils avoir la goutte au nez, et pas eux ? C'était toujours sur les « pas-mythiques » que retombaient les diarrhées, les quintes de toux, les coups de barre, et toutes ces maladies qu'on n'évoquait pas dans les histoires fantastiques d'humains.
- Maintenant, c'est la risée de tous les vampires, je suis sûre qu'on l'appelle « Le Constipé », repris-je d'un air très sérieux. T'as ruiné une vie, tu le sais, ça ?
Je secouai la tête d'un air désabusé, tout en essayant de réprimer un sourire. Raté. Non seulement une mimique d'hilarité naquit sur mon visage, mais j'éclatai d'un rire ridicule, jusqu'à ce qu'une larme perle au coin de mon œil. Je titubai en avant et attrapai la veste de Samuel pour me retenir.
- Bouh... BOUUUH ! Je rigole toute seule...
Nouvelle crise d'hilarité. Je ne pourrais pas dire si c'était une conséquence de la fatigue ou s'il s'agissait simplement de mon esprit anormalement constitué, mais j'étais encore plus débile que d'habitude. |
| | | | | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [Tout le monde] Mar 25 Mai - 16:54 | |
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| | | | | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [Tout le monde] Mer 26 Mai - 12:21 | |
| [Je up aussi pour toi Zouille xD] |
| | | | Samuel Wolstenholme
Do You Wanna Play With Me?
■ INSCRIT LE : 07/12/2009 ■ MESSAGES : 129 | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [Tout le monde] Lun 21 Juin - 15:24 | |
| [J'suis bloquée sans Roxy moi T.T] |
| | | | | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [Tout le monde] Mar 22 Juin - 16:22 | |
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| | | | | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [Tout le monde] Mar 22 Juin - 19:32 | |
| [Et moi sans Samuel ou Ichiro XD (c'est un cercle vicieux =_______=) ] |
| | | | | | Sujet: Re: Grand Bal de Noël [Tout le monde] Mer 23 Juin - 15:36 | |
| [J'avoue x) KEEI BOUGEUH] |
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