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 Une odeur nauséabonde... [Samuel]

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Mérédith Van Loch

Mérédith Van Loch


Toutes les roses ont des épines...



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Une odeur nauséabonde... [Samuel] Fadefo


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MessageSujet: Une odeur nauséabonde... [Samuel]   Une odeur nauséabonde... [Samuel] EmptyMer 5 Mai - 12:23


Tout se jouait sur les apparences, depuis toujours, Mérédith le savait bien. Aussi, pour partir à la chasse à l’homme, avait-elle revêtue une jolie robe aux tons lilas qui faisait gentille fille et attaché ses cheveux en un chignon sage, ce qui contrastait à merveille avec ses escarpins haut perchés. Elle s’était déjà nourrie la veille, elle n’était donc par conséquent, pas assoiffée. Mais ce long voyage lui avait donné faim. Si elle ne chassait que les hommes, c’était sûrement par vengeance, ce mépris et cette haine qu’elle nourrissait envers l’individu masculin depuis son humanité ne s’étaient pas éteints. Ils étaient tous tellement abjectes et imbus de leur petite personne, elle avait appris à les manipuler à sa guise et utilisait son charme pour arriver à ses fins. Il était rare qu’un homme lui résiste, et les femmes étaient beaucoup moins enclines à la suivre dans un endroit sombre et déserté…

En cette fin d’après-midi ou début de soirée, une fois préparée et prête à sortir ses griffes, Mérédith s’était dirigée au cœur de Londres même, et avait porté son choix pour la tamise, c’était un endroit calme, paisible. Elle jouerait la jeune femme perdue, qui venait de se faire jeter par son petit ami afin d’appâter un éventuel repas, qui ne désirerait que la réconforter. Ce n’était pas des mensonges, après tout, du sang chaud et fraîchement recueilli au cou d’un humain constituait un véritable réconfort pour la belle dame.

Elle se baladait, l’air morose, une mine pleine d’amertume au bord du fleuve, d’un pas nonchalant ; une allure qui démontrait toute la lassitude que pouvait ressentir une pauvre humaine dont le petit cœur avait été brisé. Si Mérédith avait eu connaissance de ses talents de comédienne, elle aurait opté pour le métier d’actrice, pas de femme au foyer. La tamise semblait être désertée aujourd’hui, pas l’ombre d’un jeune homme qui réfléchissait avec son entre-jambe en vue. Soupirant, elle s’assit sur un banc et laissa aller son regard vide vers ces eaux sales. Encore quelque chose que l’Homme avait souillé, c’était désespérant, un spectacle tristement comique. Le calme qu’avait trouvé Mérédith fut vite troublé par cette odeur nauséabonde, qui lui piquait le nez.

« Bah … Je me disais bien que ça puait le chien. » dit-elle d’un ton las en se retournant vers le lycanthrope qui la dévisageait d’un œil mauvais.

Son visage lui était familier, l’avait-elle déjà rencontré ? C’était envisageable, mais s’il avait une raison particulière de la regarder ainsi, elle s’en souviendrait. Son regard était méprisant, non, pas le mépris que n’importe quel lycan adresse à un vampire, il y avait encore plus de haine dans ses yeux.
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Samuel Wolstenholme

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MessageSujet: Re: Une odeur nauséabonde... [Samuel]   Une odeur nauséabonde... [Samuel] EmptyMer 5 Mai - 16:20

[Pour Samounet, c’est la suite du post libre, «Doroke machintruc xD [Ptite Baston] » n_n]

    J’ai frappé. Encore plus fort. J’avais besoin de me défouler. Puis, j’ai enchainé par un coup de pied sur le côté, et j’ai continué à cogner dans le sac de frappe qu’aucun humain n’aurait réussi à faire bouger. Seulement, j’étais lycanthrope. J’étais fort de nature, et la rage qui m’envahissait dédoublait mes capacités. J’ai à nouveau frappé, encore, encore et encore.

    J’aurais pu continuer comme ça encore longtemps, jusqu’à épuisement total, mais cela m’aurait pris beaucoup de temps. Je me suis allongé par terre. Le carrelage était froid, j’étais torse nu, mais j’étais bien. J’ai replié mes jambes sous en laissant au sol mes pieds et pausé mes mains par-dessus mes yeux, le temps de repenser aux événements qui venaient de passer…

    Saleté de Démone ! J’allais la tuer, lui arracher les tripes, à cette vampire détestable ! Oui, oui, elle aurait pu se vider de son sang, de la manière la plus douloureuse qu’il soit… Mais non… Sa pét*sse de sœur était arrivée… J’aurais pu m’en débarrasser, aussi, si monsieur le chef des Requiem n’avait pas débarqué à son tour ! Je m’étais pris une balle en argent – aussitôt retirée de retour chez moi – et j’avais du fuir, laissant la jeune femme aux cheveux rouges là, étendue sur le sol… Et vivante.

    Je vous ai déjà dit que j’étais mauvais perdant ? Si non, voilà, vous le savez. J’ai crié de toutes mes forces. Puis, le silence vint. Un silence de mort. Un silence… Apaisant, qui étrangement, me calma quelque peu. Je me suis dirigé vers ma salle de bain, où j’ai pris une bonne douche. Je frémis lorsque l’eau rencontra mon bras, là où avait pénétré la balle en argent.

    Je restai ainsi, immobile, le visage dirigé vers le haut, sans rien faire. A mesure que les dernières gouttelettes de sang des plaies de mon corps s’écoulaient, ma rage s’écumait, elle aussi. Je suis sorti au bout d’une trentaine de minutes. J’ai décidé que j’allais sortir, dans la nuit glaciale de l’hiver qui défilait jour après jour. Pour cela, j’ai enfilé un caleçon, jean, t-shirt puis veste American Apparel verte, une paire de converses noires elles aussi. Saisissant et enfilant mon blouson en cuir au passage ; j’ai refermé ma porte et je suis sorti. Il y avait tout plein de jolies filles dehors. Pourtant, je n’avais pas tellement envie d’en chopper ce soir… Parfois, j’avais envie de rester seul. Cela m’arrivait plus souvent que les gens se l’imaginent. Les mains dans les poches, je décidai de passer vers la Tamise. C’était surement la seule chose qui n’avait pas changé depuis ma naissance, un hiver de l’année 1806. Quoique… Elle était plus large, avant, il me semble. Et son eau était loin d’être aussi trouble..

    Je n’avais pas fait spécialement attention aux odeurs environnantes. Le vent tourna brusquement de direction, emportant avec lui un des pires parfums qu’on puisse imaginer. Un vampire. Un, ou une. Je me redressai, attentif, prêt à me transformer au cas où. Cette odeur m’était étrangement familière… La chose en question se révéla être celle d’une suceuse de sang, perchée sur une paire de talons hauts… Bon sang… Ces cheveux bruns… Ca y est. Je savais d’où je la connaissais ! John, John… Je n’avais pas pensé à lui depuis un moment… Ah, frangin ! Quelle idée d’être sorti complètement défoncé, cette nuit d’été, aux environs de Hamburg, en Allemagne donc… Tu comptais vraiment pour moi. Je me souviens d’avoir pourchassé cette… Cette… Cette vampire… Qui t’avais ôté la vie… Je me souviens de ton visage, de ton corps mutilé, de ce poing rouge sur ta poitrine… Je me souviens avoir souffert, longtemps, pour la première fois de ma vie.

    Je me souviens également m’être promis de tuer cette Mérédith. Le temps avait passé, mais je n’avais rien oublié. Mes poings se resserrèrent d’eux même. J’avais eu du mal à me calmer, mais quelque chose me disait que ce n’était pas pour tout de suite. D’ordinaire, j’étais quelqu’un de calme, plutôt de bonne humeur, du genre à agacer les gens par un éternel sourire moqueur. Pas aujourd’hui. Mérédith Van Loch… Elle était là. Devant moi. L’occasion était insespérée. Pourtant, je ne me transformai pas. Aussi bizarre que cela pouvait paraître, je tenais d’abord à… Parler… Une des choses que j’avais apprit durant ma vie était que la force physique ne faisait pas toujours tout. La plupart du temps, oui, mais parfois, une réplique bien placée suffisait.

    - Les p*tes c'est pas censé sentir bon?


Dernière édition par Samuel Wolstenholme le Jeu 27 Mai - 15:21, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Une odeur nauséabonde... [Samuel]   Une odeur nauséabonde... [Samuel] EmptyMer 5 Mai - 16:45


Il la fixait toujours, les yeux emplis de haine, de rage, les poings serrés. Mérédith plongea ses yeux dans les siens, ce regard noir lui rappelait bien quelqu’un ; on dit que « les yeux sont le miroir de l’âme », c’était bien vrai, à ce sens là. Dans les yeux du lycanthrope, elle pouvait y lire qu’il était dans une colère monstre, qu’il lui en voulait, à elle plus précisément. Elle en état désormais certaine, elle l’avait sûrement déjà rencontré et avait dû faire quelque chose qui lui avait déplu, soit.

« Les p*tes, c’est pas censées sentir bon ? »

En temps normal, la jeune femme serait sortie de ses gonds, se serait jeté sur cet individu plus qu’impoli et l’aurait déchiqueté en milles morceaux. En plus de son dégoût immesurable envers les hommes, Mérédith était une féministe qui n’avait pas de limite, elle voyait en chaque femme une beauté, certes quelque fois inexploitée, mais de la beauté, dans chaque corps féminin aux courbes toutes plus différentes les unes que les autres, mais toutes ô combien sensuelles. Bref, qu’on s’attaque ainsi à sa féminité était une atteinte directe à sa petite personne, si précieuse. Mais le cœur n’y était pas, et la curiosité l’emporta. Pourquoi lui en voulait-il exactement, qu’avait-elle encore bien pu faire pour se mettre quelqu’un à dos, encore une fois ?

Elle resta assise, croisa les jambes, posa son bras sur le banc, et appuya sa tête contre son poing, avant d’afficher un sourire on ne peut plus moqueur à l’attention du jeune lycanthrope, qui ne savait manifestement pas contrôler ses émotions.

« En général mon garçon, les prostituées sont des femmes qui n’ont pas vraiment d’autres sources de revenu que leurs corps, des femmes qui sont donc livrées à elles-mêmes et très pauvres, parfois des sans-abris qui profitent du confort d’une chambre d’hôtel, frais compris dans leurs prestations. Donc, je ne pense pas que leur priorité soit d’aller précipitamment s’acheter du parfum après chaque client, et par conséquent, qu’elles soient véritablement censées sentir bon, comme vous dites. »

Elle le détailla, de haut en bas, puis de bas en haut. Un vulgaire jean et des baskets qu’on appelait converses, un t-shirt sur lequel était superposé une drôle de veste de couleur verte ? Et ce blouson en cuir qu’il tenait à la main. De toute évidence, ce lycanthrope manquait de classe, de goût et d’élégance. Mérédith arqua un sourcil, ses lèvres formèrent un sourire en coin qui se voulait moqueur, elle se retint de rire, par politesse.

« Je ne me ferais jamais aux mœurs de cette époque … dit-elle tout bas, songeuse, tout en détaillant de plus belle le jeune homme, Venons-en aux faits, qu’est-ce que vous me voulez ? »
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MessageSujet: Re: Une odeur nauséabonde... [Samuel]   Une odeur nauséabonde... [Samuel] EmptyJeu 6 Mai - 16:03

[Il la porte sur le dos sa veste en cuir n_n]



    Ok. Un point pour la vampire. Mes poings se resserrèrent encore plus. J’avais du mal à me contenir pour ne pas la cogner. J’ai fermé les yeux deux secondes, le temps d’inspirer profondément et d’écouter une petite voix intérieure qui me soufflait « Sam, Sam ! Calme-toi ! ». J’ai rouvert les yeux. Certes, je n’étais pas calmé, loin de là. Mais du moins, j’allais pouvoir attendre un moment avant de la cogner.

    - Venons-en aux faits, qu’est-ce que vous me voulez ?

    Comment ça ? Qu’est ce que je lui voulais ? Moi ? Et… Et elle ? De toute évidence, elle ne me reconnaissait pas. Le temps avait bien évidemment passé. On oublie ceux qu’on tue, mais ceux qui ont tué ceux qu’on aime, comme j’avais malheureusement pu en faire l’expérience il y a presque un siècle. Cependant, ce n’était pas pour ça que j’avais changé mes habitudes, vis-à-vis des humains ou humaines, ou bien des vampires. Ca non.

    - Comment ça, qu’est ce que je vous veux ?

    Je n’avais pas envie d’attendre qu’elle devine qui j’étais, ce que je lui voulais, pourquoi je la détestais… Cependant, j’ai décidé de reprendre le dessus, de ne pas laisser la rage qui m’animait contrôler mes actes et paroles. Sans quitter Mérédith des yeux, j’ai pris pour la seconde fois la parole, mais cette fois, d’une voix beaucoup plus calme.

    - En fait… Vous ne vous en souvenez pas, visiblement. Mais on se connait, et pour ne rien vous cacher, je vous hait.

    Je sais. Drôle façon de parler à une dame. Cependant, je n’étais pas un gentleman, encore moins avec quelqu’un que je ne pouvais pas blairer. En revanche, quand quelque chose me passait par la tête, je n’allais pas par trois mille chemins, j’étais du genre à y aller, et cash. Toutes fois, il pouvait m’arriver d’être poli et d’avoir du tact – n’oublions pas que j’étais quelqu’un de cultivé et bien éduqué – quand je le désirais. A de nombreuses reprises, Johnny m’avait parlé de Mérédith. En fait, il la détestait tout particulièrement. Je supposais que leur haine était réciproque, et j’étais pour ainsi dire « curieux » de savoir si la suceuse de sang se souvenait de lui. Au moins, elle comprendrait pourquoi je m’énervais, surement.

    - Johnny Wolstenholme... C'était comme ça qu'il se faisait appeler, il préférait ça à son prénom d'origine, "John"... Ca vous rappelle quelqu'un?

    Je restai néanmoins prudent. Mon frère n’était pas un débutant, loin de là, et même bourré, il savait se battre. Pourtant, elle, elle avait réussi à avoir le dernier mot face à lui. J’étais proche d’elle, à distance raisonnable, pour avoir le temps de me transformer juste à temps si elle décidait par hasard de me bondir dessus.




Dernière édition par Samuel Wolstenholme le Mer 30 Juin - 16:02, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Une odeur nauséabonde... [Samuel]   Une odeur nauséabonde... [Samuel] EmptyJeu 6 Mai - 18:17

[Désolée, j'ai du zappé le "enfilait" ^^']

Le jeune homme semblait déconcerté, et tentait visiblement de contenir sa rage. Il avait les poings serrés, s’il continuait comme ça, il finirait bien par se casser les doigts, un par un, ce serait douloureux. A ces pensées, Mérédith ne relâcha pas son sourire moqueur, ce dernier ne fit que s’accentuer d’ailleurs.

« Comment ça, qu’est-ce que je vous veux ? »

Etait-il stupide ? Un garçon qui vous regarde d’un air mauvais, les yeux remplis de furie, un visage sur lequel on lit avec facilité la haine et le malheur qui l’anime, attend bel et bien quelque chose de vous. Ca allait de soi, sa question était ridicule. Il reprit de plus belle, d’un ton qui se voulait plus paisible, dissimuler ses émotions, c’était un jeu d’enfant.
« En fait… vous ne vous en souvenez pas, visiblement. Mais on se connaît, et pour ne rien vous cacher, je vous hais. »

Comme si elle ne s’était pas rendue compte, ça ne l’étonnait pas le moins du monde. Y avait-il seulement un seul être pouvant affirmer apprécier Mérédith, pour une raison ou une autre, dans ce vaste univers ? Sûrement pas. Elle avait commis tant d’actes répréhensibles, prononcé des paroles blessantes, cela ne lui pesait pas, au contraire, elle s’y était vite accommodée. Être appréciée par quelqu’un l’aurait profondément outrée, elle aimait sa vie, sa façon d’être, et ne regrettait en rien d’être devenue une odieuse vampire, une femme sanguinaire qui avait l’éternité devant elle.

« Ca devrait m’étonner ? Je suis bien connue pour être haïe de tous. » dit-elle en ricanant.

« Johnny Wolstenholme … Ca vous rappelle quelqu’un ? »

Elle fronça les sourcils, et reprit son air amusé. Enfin il en venait aux faits, du pourquoi du comment il était là, à l’emmerder, au lieu d’être en train de renifler ailleurs, comme bon toutou qui se respecte. Ah, ces lycanthropes … des êtres détestables qui la décontenançaient outre mesure. Un long silence s’installa entre les deux potentiels ennemis, Mérédith passa en revue les siècles de vie après mort afin de mettre un visage sur ce nom, qui lui évoquait vaguement quelque chose, sans trop se rappeler. Les souvenirs réapparaissaient un à un, et des frissons parcoururent l’échine de la belle dame, ces souvenirs remontaient à son cycle de vampire qu’elle oubliait ; elle était encore jeune à cette époque-ci, inexpérimentée, mais démordait déjà de son fort caractère.

« Un lycanthrope fort impoli qui a englouti l’homme que je me réservais pour mon repas, j’ai fini par l'abattre, il se mettait trop souvent sur mon chemin. » dit-elle en réprimant un petit gloussement hystérique.

Quoique c’était une mauvaise passe pour elle, ces souvenirs-là n’en restaient pas moins amusants. Elle se souvenait à quel point ce lycanthrope l’avait agacé, elle ne contrôlait pas très bien encore ses pulsions d’agressivité en ces temps-là et avait passé plusieurs nuits à combattre avec lui, il était fort, rapide, mais manquait de tactique, c’était son point faible. C’est bien connu, les lycanthropes n’ont pas la réputation de se servir du peu de neurones qu’ils ont en stock.

« Mais qu’est-ce que ça peut faire maintenant qu’il est mort ? » l’interrogea-t-elle, follement amusée. C’était sans doute aucun un proche de Johnny Wolstenholme qui avait été blessé par sa mort, et qui voudrait sans doute se venger d’elle. Mais finalement, cette entrevue qui l’ennuyait à premiers abords s’avérait être très distrayant.
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MessageSujet: Re: Une odeur nauséabonde... [Samuel]   Une odeur nauséabonde... [Samuel] EmptyJeu 27 Mai - 15:19

    Au fur et à mesure que mes poumons s’imbibaient de l’odeur de la vampire, j’avais de plus en plus de mal à me retenir afin de ne pas me transformer pour lui trancher la gorge, lui ouvrir le ventre, lui arracher les membres, les uns après les autres. Je voulais la tuer, j’allais la tuer, à n’importe quel prix ! Mes poings se resserrèrent encore plus, à un tel point que, si j’avais eu des ongles, ils se seraient à coup sur tous brisés.

    J’attendis qu’elle termine. La dernière phrase de Mérédith se révéla être « mais qu’est ce que ça peut faire maintenant qu’il est mort ? ». Ma mâchoire se crispa. Comment osait-elle ?! C’était… c’était… ce n’était pas n’importe qui, tout de même ! Johnny ! Mon frère ! Johnny ! Qu’elle avait tuée parce qu’il avait bouffé la victime qu’elle avait réservée ! Ce qui m’horripilait le plus était que je ne trouvais rien pour ma défense. Pour la première fois de ma vie depuis bien longtemps, je me sentais… Stupide. Totalement stupide. Effectivement, elle avait agi comme moi je l’aurais fait si quelqu’un m’avait trop cherché. Je me serais également moqué de la personne qui serait venu me voir si j’avais tué un de ses proches, furieux comme je l’étais actuellement. Un peu comme je m’étais comporté avec Shina ce matin. Un peu comme je m’étais toujours comporté, et à vrai dire, de la même manière qu’était Johnny avant qu’il ne meurt. Ca devait être de famille. A vrai dire, nos parents n’avaient élevé aucun de nous, leurs enfants pour qu’ils deviennent enfants de chœur, vous pouvez me croire.

    Une fraction de seconde durant, je cessai de lutter contre l’envie de me transformer et, aussitôt je devins malgré moi le loup gris, presque blanc, que j’étais sous ma seconde forme. J’étais plus petit que la vampire, comme ça, mais cependant, je n’en étais pas moins imposant. J’avais la gueule légèrement entrouverte ce qui laissait apparaître mes crocs blanc plus aiguisés que la meilleure des lames de rasoir.

    Un esprit invisible m’empêcha de bondir au moment où je souhaitais le faire. L’esprit en question me murmurait d’attendre. Il avait raison. Je redevins humain. Comme toujours, le haut que je portais s’était fortement craqué, ce qui laissait apparaître le haut de mon torse. Je fixai dans les yeux la jeune femme – enfin jeune, d’apparence, seulement – et doucement mais sèchement, je lui ordonnai de s’en aller.

    - Casse-toi.

    Je devais attendre. Refouler ma haine quelques jours, quelques mois, quelques années surement. Le temps de trouver un moyen de la faire souffrir, non seulement physiquement, mais également mentalement. La torturer, la tuer à petit feu. Voilà ce qui me plairait. Comme je l’avais toujours dit…

    La vengeance est un plat qui se mange froid.
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MessageSujet: Re: Une odeur nauséabonde... [Samuel]   Une odeur nauséabonde... [Samuel] EmptyLun 31 Mai - 11:36


Mérédith était toujours tranquillement assise sur son banc, totalement détendue alors que le lycanthrope se tenait debout devant elle, les poings serrés, prêt à attaquer. Ca la faisait sourire, il ne savait pas contenir ses émotions et ça se voyait comme le nez au milieu de la figure qu'il était prêt à tout pour venger ce Johnny Wolstenholme tout en la faisant souffrir. Mais ça, c'était pas gagné. Après tout, comment pourrait-on faire souffrir la belle Mérédith, quels étaient ses points faibles ? Elle n'était attachée à rien, ni à personne, elle avait perdu la notion de ce qu'était "aimer". Trouver son point sensible, là où ça ferait mal, était extrêmement difficile, surtout pour quelqu'un comme lui ... aussi jeune, inexpérimenté, arrogant et trop fier de lui.

Un silence de glace pesait entre eux, et ça ne déstabilisait pas la jolie vampire pour autant, tandis que ça semblait avoir un certain impact pour le clébard, qui ne tarda pas à perdre ses convenances et à se transformer en un loup au pelage gris clair. Le canin grondait contre Mérédith, dévoilait ses crocs d'acier, mais ça ne lui faisait pas peur. Elle gardait la même position, et la même expression m'en foutiste, à un sourcil près. Oui, elle arqua son sourcil parfaitement épilé et lança un regard d'incompréhension au loup.

« Il va falloir apprendre à contrôler vos émotions mon petit ... »

Oh oui il le prendrait très mal, ça le mettrait dans une rage encore plus forte, mais elle ne désirait que ça, le faire enrager. Et puis, d'un côté, c'était vrai que c'était totalement ahurissant, se transformer de la sorte en pleine rue, là où de pauvres innocents qui n'avaient rien demandé à personne pourraient se trouver. Et comme pour répondre à la menace de son interlocuteur, Mérédith lui offrit un sourire qui dévoilait lui aussi ses longues canines d'une blancheur éclatante.

Redevenu humain, il avait usé ses vêtements et laissait entrevoir le torse d'un homme qui prenait soin de son corps.
« Oh... et en plus vous avez déchiré votre bel accoutrement... »
Moqueuse, arrogante et exaspérante, une Mérédith fidèle à elle-même.

« Casse toi. »
D'abord outrée, elle reprit très vite son air amusé. Oh que c'était excitant, un jeune lycanthrope avide de vengeance qui se mettait très très vite en colère...

« Eh bien, eh bien ... quel langage ! Je ne pense pas que ce cher Johnny aurait apprécié ces paroles dans votre bouche. D'autant plus que je ne permettrai pas un tutoiement de la sorte mon garçon, nous n'avons pas élevé les cochons ensemble tout de même ! Et j'ajouterai que j'étais là avant vous, alors si quelqu'un doit se "casser" comme vous le dites si joliment, je ne crois pas que ce soit moi. »

Oui, bon, elle poussait peut-être le bouchon un peu trop loin, mais après tout, qui était venu chercher la petite bête ?
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MessageSujet: Re: Une odeur nauséabonde... [Samuel]   Une odeur nauséabonde... [Samuel] EmptyMer 30 Juin - 16:27

[J’suis désolée du retard T.T Je vais clôturer le post, parce que j’ai plus aucune inspiration ici…]

    Qu’est ce qui m’énervait le plus ? C’était certainement le fait qu’en deux siècles de vie, j’avais largement appris à dominer mes sentiments. Lorsque quelque chose m’énervait, me mettait hors de moi, je ne laissais rien paraître, si ce n’est un sourire moqueur qui transmettait la plupart du temps la rage que je contenais à mes adversaires. Il faut croire qu’il y avait une exception à tout.

    Cette fois-ci, c’était moi qui tenait absolument à butter l’autre, et cette personne en question pouvait se foutre royalement de ma gueule. Ce qui m’énervait encore plus, et ce qui, donc, l’amusait elle énormément. Un vrai cercle vicieux. J’avais les poings serrés à m’en briser les os de la main, - mais, en étant lycanthrope, rien de tel ne se produirait -, et mes yeux lancaient des éclairs invisibles. Bref, j’étais furax, et je sais quelle force me clouait sur mes deux jambes, afin d’éviter de me transformer pour lui arracher la gorge. Ensuite, lui perforer l’estomac, lui tordre les boyaux, faire claquer n’importe qu’elle partie de son corps entre mes crocs surpuissants. Elle reprit la parole, et… Parla de Johnny.

    Comment osait-elle ? Elle ne l’avait pas connu le moins du monde ! Elle n’avait pas idée de qui était mon frère ! Après tout, sans vouloir m’en vanter, n’avais-je pas été le seul à connaître ce lycanthrope ? Et, même après se voir régulièrement, il restait, pour moi, imprévisible. Personne ne pouvait prévoir ses réactions. Mais… « Je ne pense pas que ce cher Johnny aurait apprécié ces paroles dans votre bouche ». Soit. Il avait un don pour se foutre des gens, trouver pile leur point faible, les mettre hors d’eux, mais lorsqu’il parlait, la plupart du temps, il était infect, certes, mais ses mots étaient plus… Classes. Et lui, il ne s’énervait jamais. Lui au moins. Contrairement à moi.

    Je réfléchis quelques instants. Qu’aurait-il dit s’il m’avait vu comme ça ? Surement une phrase du genre « Hééé, frangin, calme toi quoi ! Ca sert à rien de se mettre dans des états pareils ! Surtout que j’suis déjà mort, alors si tu veux pas me rejoindre, attends un moment. Détends toi, respire un bon coup, trouve toi une jolie fille pour la nuit, j’sais pas moi. Mais là ça sert à rien de rester plus longtemps ».

    En même temps, un groupe d’humaines traversa la rue où nous étions. Raison de plus pour ne pas me transformer, et c’est ce qui me décida. Je lançai un dernier regard à Mérédith Van Loch, me promettant que je la tuerai un jour ou l’autre. Il était hors de question qu’elle s’en sorte comme ça. Je n’avais pas peur d’elle, pas le moins du monde. Au bout d’un moment, après m’être assuré que j’étais seul, je me retransformai en direction de la forêt. Et là, je me mis à courir, le plus vite que je pouvais, mes pattes touchant à peine le sol que j’étais déjà propulsé en avant, encore plus vite. Ensuite, calmé, j’irais chez moi, et je me laisserai certainement flotter dans ma piscine dont l’eau était glaciale à cette période de l’année – mais mon corps n’y prêtait pas attention, je possédais un radiateur intérieur après tout – jusqu’à ce que mon esprit se vide entièrement…
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